Les souvenirs douloureux de la rupture,
Du diamant fêlé par le heurt du chagrin,
Refluaient de la brutale meurtrissure,
En gouttes de pluies rouges vers le ravin.
L’amour désormais corrompu rongeait le corps,
Les yeux ne soupiraient plus leurs longs sanglots blancs,
Taris de trop gémir d’insipides remords,
La désespérance la poussait au néant.
Le trépas qui venait serait délivrance,
Pour l’âme déshydratée de ses soupirs.
L’estafilade au cœur, couleur garance,
Bercerait ses voeux, à l’haleine du zéphyr.
Ethylisme amoureux, passion en ruines,
L’esprit geignait d’avoir perdu sa lumière,
Temps venu d’abandonner ses origines,
Membres brisés, corps voué au cimetière.
Au bout d’un long fil d’or enrubanné d’argent,
Se déroulait l’émanation de son spectre,
Qui guettait pour sa dépouille les soins urgents.
Près de l’eau des ravines, l’impérial sceptre.
La grande Faucheuse surgie, plus d’espoir,
Paix du royaume des morts victorieuse.
Enfantement dans un autre état, le noir,
Vacuité, inexistence cauteleuse.
Elle languirait après les représailles,
Les siècles à venir assise sur les bancs,
De la vengeance douce, froides ripailles,
Prodiguerait pluies rouges et sanglots blancs.
Commentaires
Bonsoir Liliane et merci pour ton appréciation.
Bonne soirée et à bientôt. Amitiés, Claudine.
Bonsoir Jacqueline et merci pour ton passage. Oui, la douleur est parfois trop forte et conduit au désespoir qui tue. Je te souhaite une excellente soirée. A bientôt, Claudine.
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux! Parfois la douleur est trop forte...
Bravo et merci
Jacqueline
Bonsoir Yano et merci pour votre appréciation.
Merci Céline :-)
Bonjour Claudine, c'est toujours un plaisir de te lire ! Un gros bisou en passant car là je repars à mon expo et ne rentrerai que ce soir !!
Passe une belle journée et prend soin de toi*
Bisousssssssssssss
Bonjour Claudine cela me rappelle beaucoup de souvenirs...Jadis !!!
Une belle frange poétique pour égréner la douleur de mourir sans l'amour !
Merci à toi
Marie-Ange