Étrange état qui est le mien,
Ne me rendant pas du tout triste.
En éveil, chaque jour j'assiste
Au spectacle du quotidien.
Le ciel jamais ne se devine.
Il m'emplit de joie bien souvent.
Figées ou poussées par le vent,
Ses images sont grâces divines.
J'ai la liberté de flâner.
En ne faisant rien, je médite;
Je pense aux vérités écrites
Qui perdurent sans se faner.
Venu le temps de la vieillesse,
On vit dans l'état où l'on est.
Aimé ou bien abandonné,
On rapetisse et l'on régresse.
Je continue à cheminer,
L'esprit et l'âme en harmonie.
N'envie plus rien mais je m'ennuie.
Au sort, je fais des pieds de nez.
1erseptembre 2014
Commentaires