Cet amour vécu que je n’ai pas su évaluer ne m’a jamais quitté. La compagnie des femmes m’a toujours plu et je m’y suis toujours sentie chez moi. Dans ce cocon, doux et chaud, j’y ai connu la douceur des bras de femmes. Elles vivaient ensemble par tradition. Les femmes ne cherchaient pas le contact des hommes et parfois, si l’une d’entre elles partaient. Elle rentrait bien vite rejoindre sa place. Ces femmes ne se mariaient pas. Aujourd’hui, on dirait qu’elles sont indépendantes, singulières, célibataires. Elles avaient néanmoins des enfants qu’elles mettaient au monde, un peu volés, toujours aimés.
Les petits garçons partaient et ne revenaient pas. Peu curieuse, je ne sus jamais où allaient ces petits garçons. La vie était paisible dans ce monde de femmes où il n’y avait pas de place pour la guerre, l’hostilité, les batailles où le bonheur coulait doucement et remplissait la vie. Dans cette enclave secrète n’aboutissaient que les projets heureux. Les femmes étaient programmées pour le bonheur et l’on chassait parfois les esprits chagrins.
Les petites filles s’élevaient dans la douceur, la beauté, dans les arts et la musique. Elles embellissaient de jour en jour et devenaient des fleurs sauvages d’une éclatante beauté.
Chacune avait ses tâches et des responsabilités, Douceur pour une, Tendresse pour l’autre, Affection pour une troisième. Toutes avaient un rôle à jouer.
Parfois ces demoiselles choisissaient Bonté, Amitié, Humanité et la vie se déroulait dans un climat de générosité. Une petite fille choisit un jour Amour et le garda pour elle, les autres se sentirent lésées, blessées par ce choix et une autre prit Passion ce qui contraria la plupart.
Une autre encore choisit Plaisir, une autre Triomphe et sans que l’on ne s‘en aperçoive Jalousie fit son entrée. Haine suivit de peu, Mépris et Colère arrivèrent bien vite. Rien n’était prévu pour ces sentiments négatifs et il fallut mettre fin à cet enchainement peu commun. Toutes ces demoiselles furent d’abord raisonnées et ensuite chassées par leurs mères. Elles se retrouvèrent au milieu des hommes où la vie ne fut plus jamais pareille.
JGobert
Commentaires
Ecrire la réalité que tout le monde connaît est beucoup moins agréable. Mieux vaut rêver un peu et ce petit conte sert à cela...Forcement vivre sans la moitié de l'humanité n'aurait aucun sens mais par moment, ca fait du bien d'y penser.
Amicalement Bonne journée Yvette ou Jacqueline
Josette
Bof, une société uniquement féminine serait bien triste. On dit qu'il y aurait moins de guerres, je n'en suis pas persuadée. Il suffit de voir comment évoluent les femmes dans le monde du travail. Souvent des piques, des jalousies, des cancans etc... Je suis pour la complémentarité.
Ceci dit, j'aime beaucoup ton texte.
Bisous, Jacqueline
Bonsoir Claudine,
merci pour ton commentaire.
Amitiés
Josette
Merci Marie-Josèphe pour ton commentaire
Amicalement
Josette
Bonjour Josette.
Sans message, je suis contente d'être venue passée "ma curiosité" sur notre réseau et de découvrir ce beau texte de fiction.
Bravo et merci pour le partage.
Amitiés, Claudine..
ceci ne pouvait finir que comme cela !!! bien vu ! bravo Josette (tu as une imagination débordante)
Merci Jacqueline, j'aime beaucoup cela, écrire des petites histoires de la vie.
Bonne soirée
Amicalement
Josette
Josette, tu as l'art d'écrire avec justesse les aléas de la vie en les intégrants dans un conte, tu accroches vraiment le lecteur, félicitation, Jacqueline
Merci Adyne.
Excellente soirée
Amicalement
Josette
Bonsoir Josette, Une imagination qui nous emmène ailleurs!
Bravo!
Amicalement.
Adyne