Un jardin,
sur une ombre blanche s'écrit,
irrésistiblement, sans bruit ;
juste un souffle du ciel.
Ma tête est ciel,
mon corps s'emplit,
tour à tour,
d'orage ou de sérénité ;
ondée ou clarté,
habite mon regard infini ;
ce monde en moi,
à la fois miniature et immense,
là, devant mes yeux,
à la terre toute entière,
adresse la plus majestueuse
des révérences,
en entonnant un chant,
par l'encre bleue nourri !
Réminiscence,
de mon enfance,
l'alliance fidèlement portée ;
fraicheur et transparence,
d'une légère robe blanche,
sous les arbres séchant,
embaumant le soleil,
dans un pays si bleu,
celui de mes sept ans !
Commentaires
Un genre d'ensoleillement.
Du reste dans le blanc je vois souvent du bleu.
J'aime les étés tout blancs à l'instar des hivers !
J'ai les été tout blancs à l'instar des hivers !
Oh votre message me touche et me va droit au coeur ! Merci Rolande et beau dimanche à vous.
Très joli texte, poétiquement charmant .... Vous avez l'art de sculpter les mots et la robe légère s'envole dans notre regard.
Amicalement. Rolande.