Soliloque
Soudainement contraint de quitter son logis,
Isolé, en souffrance, étendu sur un lit,
On essaie, de son mieux, d'accueillir la sagesse.
La patience amoindrit certains maux qui agressent.
Un état n'est jamais constant, restant figé;
Or, que l'on soit heureux, chagrin ou affligé,
Les émois qu'on ressent, se dissolvent, éphémères.
L'espérance adoucit la douleur passagère.
Mais ce qui réconforte, est certes l'assurance
Qu'au bien de tout malade, des gens de compétence,
Dévoués, sans répit, s'activent acharnés.
À soigner leurs prochains, ils se sont destinés.
Quand un ami subit un tourment qui l'afflige,
On peut parfois lui dire: certes, noblesse oblige,
Courage et endurance, avant d'être guéri!
Le malheur qui s'impose, enseigne et aguerrit
16 novembre 2013
Commentaires
Oui Sandra, un bel élan de solidarité et de reconnaissance.
Merci Suzanne pour ce très beau soliloque pour une âme tant attendue....