Songerie
Le premier jour d'un nouveau mois!
Mai terminé, juin commence.
Se continue mon existence,
Moins exaltants sont mes émois.
.
Souvent, je me plais à rêver
Ou médite en état d'attente.
Ma sérénité me contente
Or d'envies ne veux me priver.
Suis médusée par l'énergie.
Des changements insoupçonnables,
Qui resteront irréparables,
Après avoir brisé des vies.
Parfois, une chance inouïe
Sauve des êtres à la dérive;
Sur une confortable rive
Les fait reposer éblouis.
Ailleurs agit la perfidie
D'une infernale cruauté
Qui prive de leur volonté
Des humains paraissant maudits.
Ces constats sont indéniables,
Pourraient faire douter de tout,
De la vie dégrader le goût.
Les occulter est préférable.
Me semble doux et salutaire
L'oubli que crée la providence.
Il fait que cessent la souffrance
Et une pénible colère.
Subsiste pourtant la tendresse
Envers les aimés que la mort
A fait couler loin de tout port.
Ne s'efface pas leur adresse.
Le ciel en l'instant m'émerveille.
Des tonnes de neige éclairée
Restent figées dans la durée.
Mon être, en entier s'ensoleille.
Ier juin 2017
Commentaires
Bonsoir Suzanne,
Il faut avancer.. Qu'avons nous voulu ? Mais nous ne décidons pas de tout. Nous n'avons que la part du pauvre en passant le clair du temps à croire le contraire. Merci pour ce poème tout en profondeur. Amitiés, gilbert.
Bonsoir Suzanne,
Il faut avancer.. Qu'avons nous voulu ? Mais nous ne décidons pas de tout. Nous n'avons que la part du pauvre en passant le clair du temps à croire le contraire. Merci pour ce poème tout en profondeur. Amitiés, gilbert.