Nous étions....
Nous étions deux coeurs et deux âmes
amoureux de la vie tout en sachant bien que la vie ne serait pas éternelle....
Nous nous étions comme ces étoiles qui brillent dans la nuit
comme ces lumières au loin qui scintillent, c'était hier , c'était nous....
On nous a malheureusement alors séparés
on nous a condamné à mourir pour qui pour quoi....
Pour être différent , pour ne pas correspondre à ce voulait la société
Condamné à vivre pour ensuite nous suprimer notre liberté.....
Nous étions deux....chacune de nos émotions étaient semblables
Nos visages aussi , nos envies et nos colères se ressemblaient aussi....
ce soir là nous espérions partir, lever les voiles
se laissant guider par le soufle du vent , s'évadant vers d'autres horizons
là où l'on accepte les autres , les pleurs , les rires , la différence aussi...
Mais cette fois là nous savions que ce serait les derniers moments
Les larmes pleins les yeux, les rêves au loin , ils nous restaient ,nous,
enlacés et ces mots que tu as prononcé ce soir là...ces mots
oui qui disaient ceçi...regarde la lune le soir et les nuits où je ne serais plus près de toi
regarde bien et souviens toi que l'amour en nos coeurs jamais ils ne prendront
car l'on peut m'oter la vie mais pas mon âme et mon âme là haut veillera sur toi
Nous , nous retournons peu à peu sur nos pas et allons rejoindre notre destin
ce destin que certe l'on n'avait pas choisit , ce destin si injuste et horrible mais qui m'apprît une chose
c'est que le peu de temps vécu dans ce monde, m'a suffit à te connaître et à nous aimer.....
alors même si ce n'est que pour une courte durée je ne regrette en rien la vie ...ce qu'elle a bien voulu nous donner....
Nous nous disons adieu , les larmes au fonds des yeux.....
Commentaires
Bonjour Soba,
Ce que dit Claudine est vrai : quand on grandit, cela fait effectivement mal ... même physiquement. Qui ne se souvient de ces douleurs vagabondes, ces élancements dans le corps ? et de la réflexion de nos mamans : tu grandis, çà fait mal ...
Ton texte reflète le mal à l'âme qui grandit, comme le corps. Toutes les séparations sont douloureuses: elles sont aussi le ferment de nos inspirations.... pour mieux se tourner vers l'avenir. Et y grandir, dans notre corps et dans notre âme.
Bon courage. Rolande
Tu sais Soba, je suis de ces personnes qui pensent que tout a un but : rencontres et séparations se passent, le temps du moment à nous grandir... et rappelle-toi, ça fait mal quand on grandit. Si c'est vrai que d'autres mondes existent, vous vous retrouverez. Merci d'avoir partagé ta peine avec nous, ton texte est tristement beau
. Bises, Claudine.
Il faut parfois pouvoir crier sa peine... cela la rend plus douce...
Merci à toi pour ce partage de vie émouvant.
Amitiés
Jacqueline
Bonsoir Soba
Ce texte me peine ô non pas pour des sentiments profonds mais parce que c'est une blessure qui dure, qui t'envahit ... Je n'aime pas quand mes amis sont victimes de tristesse, et je t'aimerais bien plus tournée vers ton avenir ...
Bonne soirée. Amitiés. Gil
Merci Soba ...Touchée !
Chaudoudous à toi . Lili.