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NORMAL-PARANORMAL (SUITE N°9)

L'étrange se situe à tous les niveaux et joue aux surprises qui font peur ou vous laisse "froid".

Au lit dès 21 heures, la nuit promettait de ne pas être paisible : trop de choses en tête et j'avais étonnamment froid,  un de ces froids qui ne vous laissent pas d'espoir de vous réchauffer avant un bon moment.   Vers 22 heures, je décidais donc de me lever, afin de me préparer une tasse de chocolat chaud, pour me détendre et me réchauffer.

La journée avait été ensoleillée et m'avait permit de porter une tunique, plutôt qu'un pull, pour aller faire mes courses.  Décidée à la porter le lendemain dans ma maison bien chauffée, j'avais laissé cette dernière sur un cintre suspendu à la clenche de la porte du hall de nuit.

Comme d'habitude, dans ces cas là, je me promenais dans ce petit hall, tout en sirotant ma boisson.  Mais ce soir là, je me calais contre le chambranle de la porte de la cuisine pour regarder ma tunique qui bougeait.  Non pas seulement le tissu qui aurait pu être légèrement animé par mon seul passage, mais toute entière mue par le cintre qui remuait les épaules et de droite et de gauche et encore et encore, comme si une main le manipulait. Ma tunique s'était transformée en marionnette sans ficelle visible. Loin de me réchauffer, une vague de froid planait autour de moi. 

Intriguée, j'allais vérifier si les autres portes étaient bien fermées et si les boudins étaient à leur place au bas de celles-ci.  Tout allait bien.  Le chauffage fonctionnait, la température du reste de la maison était agréable, sauf là, à cet endroit précis.  Pas de fenêtre, pour expliquer un éventuel tirant d'air.... et la tunique continuait à se trémousser.  J'enfilais mon gilet.  J'avais de plus en plus froid, malgré le chocolat, chaud mais pas brûlant, que je continuais à boire à nouveau adossée contre le chambranle.   Je n'avais certes pas envie d'applaudir au spectacle, mais je n'avais pas peur non plus face à cette pantomime inexpliquée.  Chocolat à bonne température, je ne soufflais pas sur ma tasse, tout paraissait en ordre côté fermeture des portes, le chauffage fonctionnait bien, alors quoi ?

Sans ralentir, la "danse" se termina tout à coup.  Je restais encore un petit moment au même endroit, puis, indécise, je terminais ma tasse et regagnais ma chambre.  Après m'être enfin réchauffée, grâce à un chauffage électrique d'appoint posé dans cette dernière, je me remis au lit.

J'avais déjà beaucoup de choses en tête, avant de me relever, une autre s'était ajoutée à la liste.  Je finis quand même par m'endormir.

Le lendemain matin, la tunique inerte était toujours à sa place ainsi que ma tasse de chocolat vidée  la veille et posée sur le plan de travail de la cuisine.

Fiction ou réalité ? A vous de décider.  J'ai toujours froid dans mes idées, concernant ce sujet.  J'ai rangé depuis ma tunique et mes questions dans mon tiroir aux souvenirs étranges.

Claudine QUERTINMONT D'ANDERLUES.

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Commentaires

  • Bonsoir Rolande, le message est passé : Gasper va vous rendre visite et soigner vos bobos :-).

    62 ans de vie commune, quel courage sans doute et quelle merveille aussi.  Tous mes vœux de bonheur prolongé !

    Gros bisous et bonne soirée.  Claudine.

  • Merci Chère Claudine,

    Si les quenottes vont bien, l'ordinateur s'est montré à nouveau capricieux, because Windows 8.1 .... Le 8.2 suivra paraît-il. J'ose espérer qu'il ne nous réservera pas de mauvaises surprises lui aussi.

    Jamais deux sans trois .... eh bien, çà y est !! Sisi, (pas Sissi et c'est dommage) Nous avons reçu tous deux un magnifique cadeau : un abcès pas piqué des vers à une dent vieillissante et traitée l'année dernière.

    Nous, nous resterons tous deux sur le fauteuil des tortures : lui le 24 moi le 25. Pour partager les plaisirs.

    Qu'en sera-t-il ? Mystère. En attendant, nous voilà bourrés d'antibiotiques.

    Comme cadeau d'anniversaire de mariage, c'est vraiment chouette .... (62 ans !!! Quel courage hein).

    Très bonne soirée à toi.  Demande à l'un de tes petits fantômes de venir nous soigner. .. Merci.

    Amitiés. Rolande.

  • Bonjour Robert.

    Tout à fait exact.

    En fait, je me suis demandée, si en passant en face, je n'avais pas déclenché un mouvement "perpétuel" comme certaines horloges ou autre gadget : le bon mouvement, au bon moment, au bon endroit ?

    Merci de ce commentaire éclairé et bonne journée cher Robert.

    Amicalement,  Claudine.

  • Joliment décrite cette soirée, et cela nous donne la preuve que tout est vie sur terre. Un cintre, vous me direz c'est impossible! Et pourtant si vous allez au plus profond de ses molécules, vous y verrez, des atomes agités, vous y verrez danser les protons qui le constitue. Ces mouvement sont bien la "vie" non?

  • Oui Charles, je me souviens très bien de ces phénomènes, mais je les situe plutôt vers les années 60 ??.

    Il faut savoir qu'à Anderlues, ainsi que les rumeurs l'ont fait circuler, il y avait des "spirites".... pas très "catholiques".

    J'ai trouvé ceci sur le Net :

    Maison hantée en Belgique

    « Un étrange phénomène nous empêche de dormir depuis une huitaine de jours », me dit la famille Delabelle, qui demeure au 54, .rue des Martyrs à Anderlues, près de Charleroi, en Belgique.

    Des coups dans le mur : la paroi de celui-ci parle. En quelques heures, la peur a gagné tous les corons. Des milliers de personnes se dirigent vers le lieu hanté où. depuis une semaine, chaque nuit, résonnent des coups sourds. Cette foule, pour la première fois, est témoin de la colère d'un esprit. On traite toute la famille Delabelle de sorciers. Les gens scandent : « Dehors les sorciers, dehors... nous allons tous vous brûler. »
    Terrorisée, cette famille se barricada, et ce n'est que deux jours plus tard que la police se rendit sur les lieux.

    Le vendredi, à 21 heures; les enfants vont se coucher au premier étage de leur maison qui est encore nouvelle pour eux, puisque les Delabelle n'y habitent que depuis deux jours.
    Les parents sont au rez-de-chaussée, dans leur salle de séjour, lorsque, tout à coup, des coups intenses se font entendre.
    Les enfant, réveillés, hurlent et appellent leurs parents : « Venez vite, venez vite ! » Ca vient du mur.
    Les Delabelle montent les escaliers et trouvent leurs enfants debout, fort excités ; aussitôt les coups recommencent avec plus de force. Après un rapide coup d’œil dans les deux pièces, on est obligé de se rendre à l'évidence : « Ça vient du mur ». En effet, Léopold Delabelle découvre l'origine du bruit, et c'est bien de la cloison commune aux deux chambres des enfants que provient ce phénomène extraordinaire. Les parents tâtent le mur lisse qui leur fait face ; ils ne peuvent dominer le malaise qui s'empare d'eux. Soudain, le tapage cesse, et c'est dans la hantise que la nuit reprend ses droits.
    Le calme plane de nouveau sur la maisonnette, les enfants dorment blottis l'un contre l'autre. Mais, en bas, les parents ne peuvent trouver le sommeil. A six heures du matin, Monsieur Delabelle, 43 ans, les yeux gonflés par la fatigue, sa veste de cuir jetée sur l'épaule, quitte sa demeure. Il est ouvrier aux fours à coke d'Anderlues.

    A son retour, le soir, il trouve sa femme très inquiète et, ensemble, ils décident d'inviter quelques amis à partager leur repas du soir. Il est 22 heures. Tout à coup, des bruits d'une force incroyable envahissent la demeure. Un à un, les convives se regardent et s'interrogent. M. et Mme Delabelle se précipitent au premier étage, suivis de leurs invités et là, tous sont témoins d'un phénomène surnaturel... Chacun examine la maison, on fouille, on bouscule lits et meubles, sans résultat.
    Un des témoins de cet étrange phénomène sort de la maison, la contourne et ne trouve personne. Les bruits s'entendent à cinquante mètres à la ronde. Les voisins, réveillés, sortent en tenue de nuit sur les trottoirs.

    Parmi eux un policier, M. Théo Bughin, pénètre dans la maison. Constat de police. Léopold lui relate les faits et lui fait constater cette manifestation extraordinaire. L'agent de police alerte le commissaire principal, qui se rend immédiatement sur les lieux, accompagné de plusieurs agents. Ils fouillèrent la maison de la cave au grenier mais, de toute évidence, les bruits ne pouvaient provenir que de cette cloison en plâtre qui sépare les deux chambres des enfants. Puis, vers trois heures du matin, les coups perçus toute la nuit cessèrent.

    Dans la journée qui suivit, des milliers de curieux étaient là, devant la demeure des Delabelle, un cordon de police empêchant la foule d'approcher. Enfin, vers 22 heures, le bourgmestre, accompagné du prêtre et d'un médecin, entrait dans le logis de Léopold. Chacun scrute le mur et, tout à coup, les bruits résonnent de nouveau. La stupeur envahit les autorités présentes. Madame Mathilde prend le bourgmestre par un bras et lui explique ce terrible mystère : « Depuis deux jours, à 22 heures, des coups semblables se font entendre à la hauteur du lit de ma fille aînée, âgée de 13 ans. Nous avons cherché d'où pouvaient provenir ces coups, mais ce fut inutile. Nous n'avons pas dormi jusqu'à trois heures puis, comme par enchantement, tout est redevenu silencieux. »

    Le curé du village chercha à apaiser la famille Delabelle, les assurant que le phénomène qu'ils avaient entendu n'était qu'autosuggestion. Pourtant, le prêtre reconnut que de ce mur émanaient des bruits insolites. « Les coups semblaient venir de l'intérieur du mur de cette chambre, ils étaient sourds et répétés. Cela m'a vivement impressionné. »

    Ces faits inexplicables et très étranges se renouvelaient tous les soirs, lumières éteintes, dans cette demeure de briques rouges semblables à toutes celles que l'on rencontre dans les corons du Nord. Un médecin, expert en parapsychologie, et qui lui-même est venu dans cette maison, a déclaré : « Il m'aurait fallu un appareil très sensible, que je ne possède pas, pour détecter les ondes émises par la jeune Gisèle, âgée de 13 ans. Selon moi, ces coups et ces rumeurs seraient dues à un esprit ou à un spectre. Je pense que c'est une forme d'énergie.« animale », dont l'un des occupants de la maison serait la cause. Pour éliminer ces bruits, il suffit d'éloigner la personne mise en cause.

    Mais, pour les habitants de ce village, ces phénomènes restent obscurs. » Le vendredi suivant, à 22 heures, la foule était considérable devant cette maison. Trois mille personnes environ, qui attendaient que les bruits mystérieux se manifestent. Le samedi matin, les autorités communales décidèrent d'abattre la fameuse cloison.

    A l'instant même où l'on abattait la cloison, on entendit une plainte lugubre s'échapper, se répercutant dans un rayon de cent mètres. Le seul lien entre les hommes et l'au-delà venait d'être rompu. Une chose est certaine : à Anderlues, la famille Delabelle n'a pas été victime d'une hallucination, puisque des milliers de personnes, ainsi que de nombreuses personnalités, furent témoins de ce phénomène surnaturel."

    - Malheureusement, la mienne ne l'est pas : j'aurais au moins des conversations extraordinaires et inoubliables.  Lol.

    Merci de ce rappel et bonne soirée.  Amitiés,  Claudine.

  • Chère Claudine,

    Il y a environ une trentaine d'année ,il y avait justement  à   Anderlues une maison Hantée,

    Je m'en rappelle comme si c'était hier,cela avait fait grand bruit dans les médias.

    Amitiés , Charles

     

  • Coucou Rolande.

    Un monde ensoleillé aujourd'hui, et à part tous mes ennuis techniques (mon imprimante ne veut plus imprimer)

    tout va bien.  Les cintres sont à leur place et le coquin s'est calmé.

    Bizarre, vous avez dit bizarre ? a dit je ne sais plus qui  :-)

    J'espère que tout va bien chez toi et que les quenottes de ton mari et les tiennes ne sont plus douloureuses.

    Bisous chère Rolande et bon WE.  Claudine.

  • Bonjour Chère Claudine,

    Heureuse de te retrouver et d'aller faire un tour dans ton monde mystérieux. A partir d'un cintre .... que de sensations étranges as-tu pu évoquer. Et avec quel talent.

    Atmosphère étrange dans un cadre qui, en principe, devrait être apaisant ! C'est de cette distorsion que nait l'étrangeté des objets inanimés.

    Plus rassurants finalement qu'un vilain marlou criblé d'intentions mauvaises qui pourrait s'introduire chez toi ...  ou chez nous ! Tout à fait d'accord avec toi.

    Bisous. Rolande

  • Bonjour Nicole.

    J'ai fait mon choix, à un moment donné, concernant ces choses inexpliquées.  Je préfère me trouver dans une situation "bizarre" dans laquelle je ne risque rien, (je crois) plutôt que face à un humain aux mauvaises intentions qui se serait introduit chez moi.  Je n'affirme pas être tout à fait à l'aise, mais .....

    Merci pour ta lecture et ton commentaire.

    Belle journée ensoleillée et à bientôt.  Bisous,  Claudine.

  • Bonjour Josette.

    Merci d'être venue partager ce moment étrange avec moi

    Je te souhaite une heureuse journée.

    Amitiés, Claudine.

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