Dans la vie de chacun, il y a ce qui fut,
Images et émois que la mémoire classe,
Et de nouveaux instants, éphémères, qui passent.
Or l'on doute parfois d'événements vécus.
Nous abusent les rêves, agissant dans la nuit.
Ils forcent à aller au seul gré de la chance,
Vers des lieux réservant d'exaltantes jouissances,
Ou d'autres apeurants nous laissant démunis.
Le courant de la vie, qui ne s'arrête pas,
Sous un soleil ardent nous conduit à la fête.
Or la foudre pourrait nous fendre un jour la tête
Mais bien heureusement, c'est peu souvent le cas.
Imaginer le pire, empêche d'être heureux.
Nous ne refusons pas d'accueillir l'espérance,
Ni de nous accrocher à de fausses croyances.
Nous restons rassurés, même devenus vieux.
On n'a pas eu le temps ni l'envie d'y penser.
À la fin, cependant s'impose l'évidence.
En méditant, je rends grâce à la providence,
J'ai beaucoup d'énergie encore à dépenser.
7 janvier 2013
Commentaires
Un poème d'un optimisme réjouissant
avec toujours ce fond de sagesse ... musicale !
Tous mes voeux chère Suzanne bénie par la Muse de la poésie !
Qu'elle guide et protège toujours vos pas et vous ouvre les mondes d'ensoleillée aura.