New Orléans
Dans la nuit tropicale, et son épaisse chaleur,
J'arpente Bourbon street, aux cafés enfumés,
Et mon cœur est bercé aux sons multi-couleurs,
Cajun blues et black Jazz, des musiques mêlées.
La foule bigarrée, dans une psalmodie,
Ajoute ses accents à la cacophonie
Des trompettes de jazz ,mêlant leurs sons aigus
Aux blues mélopées des voix rauques et charnues.
Et je blouze New Orléans dans le quartier français,
Il pleut sur les pavés, je plonge en ses moiteurs.
Je m'abandonne au rêve, je suis ton naufragé,
Sur tes rives embrumées, Missisipi River.
Mon songe se perd en toi, Sydney Bechett est là.
Quand la nuit se prolonge, derrière Harry Connick,
Fats Waller et Parker, sortis de leur néant,
Président la parade de Nouvelle Orléans.
19960615
Commentaires
Bravos!
Adyne