À Rébecca
J'ai soliloqué à nouveau,
Me complaisant dans la paresse,
L'âme sereine, sans liesse,
L'esprit associant des mots.
Par de petites ou grandes choses,
Le hasard, souvent, nous surprend,
Ou agit, subrepticement.
Nous n'avons nul accès aux causes.
Nombreux dangers sont prévisibles,
On essaie de les contourner.
L'on demeure fort étonné
Que les défier fût possible.
Nous oublions, heureusement,
Que l'instant est aléatoire,
Que notre personnelle histoire,
Peut prendre fin soudainement.
N'avoir plus de chagrin de rien,
Me semble une grâce suprême.
Ai-je enseveli tout problème?
Souriante, je me sens bien.
22 avril 2013
Commentaires
Et la grâce d'écrire vos poèmes
est aussi d'essence suprême !