Dans les trous, les creux de ma vie,
j'écris, j'y met des mots, des larmes,
des silences qui hurlent, j'écris, j'écris
à l'encre chaude, légère et fluide.
Oui, j'écris en même temps que vous
apparaissez, que vous prenez corps ;
un souffle tiède sur ma peau froide se balade,
vous déjà, enfin un peu, depuis mon
premier mot ; de vous un pas..
Depuis ce pas de vous, laissé dans
l'encre chaude sur le blanc de mon ile ;
ma feuille, mon aventure commence.
Insulaire est le poète, sans mer.
De ce creux, ventre vide, inhabité,
ce grand soleil de vous
en a fait un jardin !
NINA
Commentaires