À chacun sa phase de chance.
L'imprévisible providence
Me permet un présent séjour
Où n'ai rien à porter de lourd.
Je prends des nouvelles de moi,
Pour me rassurer quelques fois.
Il me faut être vigilante
Pour demeurer intelligente.
Dans le silence, étant passive,
J'accueille la lumière vive,
Dés mon lever chaque matin,
Ma tasse de café en mains.
Ravie, je contemple le ciel,
Ses continents artificiels
Qui s'enfoncent dans l'eau profonde,
En laissant d'éphémères ondes.
Incorporelle, je voyage,
Portée par un flottant nuage.
Or quand le soleil m'éblouit,
Mon âme vibre, épanouie.
24 octobre 1016
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