Je m’appelle DENEYER,
Un nom très peu connu.
C’est le nom de mon père
Qui ne m’a jamais déçue.
Et pourtant avec lui,
Bonne, je n’ai pas été.
Pendant deux décennies,
Je l’ai abandonné
Pour prendre celui d’un autre,
Le nom d’un étranger,
Celui de cet apôtre
Que j'avais épousé.
Mes enfants portent ce nom
Que j’avais emprunté.
Moi, j’ai repris le nom
Qui m’a été donné.
Ils sont fiers de leur nom,
Qui leur vient de leur père
Et je leur donne raison
C’est un cadeau repère.
Inutile d’emprunter
Une autre identité
Pour mieux se trébucher
Dans ce monde déjanté.
J’ai retrouvé mon nom.
Mon père en est heureux
J’ai osé le renom
De ce choix malheureux.
Je suis une DENEYER
Et je le resterais.
De ce nom, j’en suis fière
Et je le porterais
Jusqu’au bout de ma vie
Tel un bel étendard
Sept lettres de survie
Lors d’un trop long cauchemar.
16/02/11
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