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Un spectacle de la Compagnie des Chercheuses d'Or : MON CHAT S’APPELLE ODILON.
Natacha a perdu son chat ! « Partagée entre l’amour qu’elle éprouve pour son nouvel amant et celui qu’elle éprouve depuis peu pour un jeune chat, devenu envahissant, Natacha se retrouve embarquée dans une succession frénétique de rencontres avec des personnages hauts en couleurs.
Comédie et drame sont ici habilement entrelacés et servis par une interprétation remarquable, entre humour et émotion. »
Extrait : Mais avec Odilon blotti sur mes genoux…
Au début, il était encore un peu timide.
Très vite il a couru partout, nous avons fait mille folies.
Jusqu'à ce que la fatigue, paf ! nous terrasse d'un coup.
Alors, je me suis étendue sur le lit et là, j'ai vraiment craqué : en ronronnant, Odilon est venu se poser délicatement sur mon cou et n'a plus bougé.
Tout chaud, tout doux, tout mimi !
Je n'ai plus bougé non plus…
C'est Barnabé qui nous a réveillés en rentrant.
— Qu'est-ce que c'est que ça ?
— C'est Odilon.
— Manquait plus que ça, il a dit.
— Il est si craquant, j'ai dit.
Barnabé n'a plus rien dit.
Barnabé, il ne parlait jamais beaucoup…
Texte de Paul Emond. Avec Marie-Astrid Legrand. Mise en scène de Suzanne Emond.
Venez nombreux ! Du 14 au 30 décembre à la Samaritaine à 20h30. ( 02 511 33 95)
Plus d'infos : lasamaritaine.be/saison2009-2010/index.html#bv000014
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CRITIQUE
Paul Emond a choisi un point
de départ foncièrement banal
pour sa pièce Mon chat s’appelle
Odilon, mise en scène par sa
fille Suzanne Emond : Natacha,
jeune fille sensible et peu gâtée
par la vie, adopte un chaton.
Mais très vite, c’est la guerre entre
ces deux mâles à la maison :
son mec d’un côté, d’un naturel
bourru, voire violent, et ce petit
animal que l’instinct pousse à
marquer son territoire dans tous
les coins. Inévitablement, l’ultimatum
tombe : c’est lui ou moi,
annonce le copain. Natacha n’a
plus qu’une solution si elle veut
garder son homme : châtrer son
chat. Dilemme cornélien pour la
jeune femme, embarquée dans
une excursion rocambolesque
chez le vétérinaire.
Mais pourquoi cette cage ?
Si le cadre de ce texte reste fort
naïf, jusqu’à un « happy end » un
peu expéditif, la performance de
Marie-Astrid Legrand, seule sur
scène pendant une bonne heure,
nous séduit totalement. Avec ses
grands yeux expressifs et son jeu
à cheval entre tendresse et drôlerie,
on se laisse porter par ses
mots, et ses plongées, sans avoir
l’air d’y toucher, dans une enfance
esseulée. On sourit de son désarroi
devant un vétérinaire beau
à tomber par terre, ou de ses dilemmes
forcément symboliques
autour de la castration de son jeune
mâle.
On est moins convaincu par la
mise en scène qui empêtre la comédienne
dans un fastidieux processus
de construction et déconstruction
d’une cage en bois pour
le fauve, symbole de sa propre lutte
dans une existence étouffante.
On finit par se lasser de voir l’actrice
emboîter ces barreaux, devenus
défouloirs de sa rage. Le talent
de Marie-Astrid Legrand et
son infinie palette de jeu
n’avaient pas besoin de cela pour
rythmer la pièce. Malgré tout, on
passe un moment sympathique
et douillet. ■ CATHERINE MAKEREEL
Merci, chère Fabienne pour ce billet élogieux de « la pépinière bruxelloise » des jeunes et brillants talents! Bravo à Huguette!
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