Soliloque
Je me demande, et sais, pourquoi,
Je ne cesserai pas d'écrire.
Trouver des mots pour mes émois,
Est, souvent, ce que je désire.
Jeune, je ressentis l'envie
D'exprimer ce qui me troublait.
Étant enfant, l'on nous convie,
À ne pas trop beaucoup parler.
Je pris l'habitude d'écrire,
Sensible, à la valeur des mots,
Sur la joie que j'avais à vivre,
Mais aussi sur mes gros bobos.
Plus tard, entourée, occupée,
Mis au point mort mon habitude;
J'étais tendrement écoutée,
Peu souvent dans l'incertitude.
Or, la muse de mon enfance,
Ne s'éloigna jamais de moi,
Quand j'éprouvais une souffrance,
Elle m'apaisait chaque fois.
Me trouvant au bout de ma route,
J'entrevois de remettre en cause,
Une habitude qui, sans doute,
Me prive d'agréables choses.
Le temps me manque, c'est certain,
Pour tenter d'autres aventures.
Je paresse, refais le plein,
Puis je reviens à l'écriture.
5/11/2013
Commentaires
Ce qui s'appelle "La passion" Heureux celui qui en possède une.
Amicalement.
Adyne