Mon ami l'Albatros
(Magritte en illustration...)
Lorsque le soir descend, et que dans le couchant
l'Albatros prend son vol,
J'aimerais quitter le sol.
Que de ports, de navires, je pourrais découvrir
sous son aile abritée,
Que de mers je verrais, survolant les nuées,
De la magie de l'horizon je pourrais me griser.
L'écume, le ciel, dis, seraient mon paradis
L'Albatros, attends-moi,
Avec toi, emmène moi,
délivre -moi enfin de ces chaînes,
de ma faim,
Cette faim d'autres pays,
où le ciel n'est pas gris,
où la mer de corail
ne livre pas bataille.
Deviens mon seul ami
Et qu'avec toi j'oublie
Cette contrée si hostile
Où tout n'est plus qu'exil
Où je deviens peu à peu le paria
D'un monde que je ne reconnais pas.
Fais miroiter pour moi
Les trésors et les soies,
L'Orient et ses parfums,
Le grand froid sybérien.
Entr'ouvre moi les îles
et leurs secrets subtils,
Voguons de ports en ports
Ensemble fuyons la mort.
Fais-moi enfin renaître,
Ouvre moi ces fenêtres
sur un monde meilleur
où tout n'est que splendeur.
Et puis recommençons,
nos coeurs à l'unisson,
à croire en un demain
où l'Amour ,n'est pas vain,
où la Vie a un prix
où les Enfants sont rois,
et où l'Homme a le choix
de vivre Libre et Heureux.
Et puis, rien que tous deux,
Volons si tu le veux
Vers une vaste grève
Là où l'aube se lève
sur des vagues d'argent
jusqu'à la nuit des temps...
Clo ( 1er Août 2010 )
Ce texte que je vous livre semble bien piètre
après lecture de ce qui suit,
mais qu'importe, j'ai osé m'exprimer...
ALBATROS...
En ailes l'albatros se déploie au vent
le regrets de mes ailes de ne savoir voler dans mes rêves refoulés.
Plongée vertigineuse,
Virage rasant parfaitement maîtrisé,
Ne plus être qu’un point dans l’immensité bleue,
Ces ailes m’emportent dans un voyage qui me coupe le souffle,
J’aime.
Pourquoi le spectacle de la mer est-il si infiniment et si éternellement agréable ?
Parce que la mer offre à la fois l'idée de l'immensité et du mouvement.
Six ou sept lieues représentent pour l'homme le rayon de l'infini.
Voilà un infini diminutif. Qu'importe, s'il suffit à suggérer l'idée
de l'infini total ? Douze ou quatorze lieues de liquide
en mouvement suffisent pour donner la
plus haute idée de beauté qui
soit offerte à l'homme sur
son habitacle transitoire.
C. Baudelaire
L'Esprit de la Mer...
Commentaires
J'adore cette phrase que tu me livres: "Etre un être humain qui albatrosse sa vie à coups d'ailes pour être bien dans sa peau..." Que du bonheur de te lire, toi qui te joue des mots, les torture, les anime, leur donne un sens ambigü et si limpide à la fois..
A ton contact je vais enfin apprendre... Merci Carl