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Moi, lui, elle. JGobert

Sur le chemin de la vie, les tristes nouvelles arrivent sans prévenir. Sachant cela, nous sommes toujours impuissants devant ce déroulement inexorable de l’enchainement des choses qui, jour après jour, nous conduit vers un autre ailleurs.

Du présent où nous sommes, nous ne nous préparons pas assez à cet ailleurs parfois si proche.  Ceux qui touchent et subissent cette situation malheureuse sont au centre de nos pensées et nous renvoient à notre propre destin.  Chacun d’entre nous est dans cette perspective et par des tours de passe-passe, essaie malgré lui de ne pas y penser.

 Mis au pied du mur ou du lit, nous sommes incrédules devant une telle vérité et ne trouvons pas les mots tout de suite. Ces mots tant attendus par l’autre qui effaceraient d’un coup d’éponge cette terrible réalité. Nous n’en avons pas le pouvoir.

 Ces verdicts prononcés sans appel qui nous préférerions rejeter au loin, très loin et auxquels nous ne voulons pas croire nous blessent. La terrible nouvelle nous laisse dubitatif, défiant, immobile devant tous ces mots barbares prononcés dans nos oreilles.

Que dire de cette triste condition qui nous glace le corps et le cœur ?  Que la vie est faite d’arrivée et de départ.  Que nous naissons que pour mieux mourir. Que la vie continue, continuera.

Heureux  sont ceux qui croient en un Dieu miséricorde.  L’espérance les conduira plus confiant peut-être vers cet ailleurs. Pour les autres, ils se raccrochent à tout ce qui donne un peu de paix dans un entendement illusoire, une acceptation utopique.

Les jours à venir seront difficiles et la question est pourquoi moi, pourquoi lui, pourquoi elle.

Et la réponse est tout autant absurde. Moi, lui, elle. C’est une facette de la vie ou de la mort que l’on accepte ou pas mais qui ne donne pas le choix.

JGobert

 

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Commentaires

  • Merci Jacqueline pour ton commentaire.  Il n'y a pas de vie sans la mort et moi aussi, je peux maintenant y penser sans trop de questions.

    Amicalement

    Josette

  • Bonjour Josette,

    je n'avais pas souhaité intervenir sur ce texte mais en lisant ta réponse à Gilbert j'ai soudain envie de confirmer mon ressenti,

    je n'ai ni paradis ni d'enfer, je ne me pose pas de question à ce sujet car je n'ai pas peur de la mort qui est notre sort à tous et à laquelle nous sommes confrontés depuis la plus tendre enfance par les premiers insectes, les fleurs, les petits compagnons de la famille qui ne bougent plus...je penses que la paix intérieure que j'ai malgré de nombreuses souffrances m'aidera le moment venu de ne pas me poser de question,

    Jacqueline

  • Bonjour Gilbert,

    Celui qui n'a ni paradis, ni enfer se pose la question de l'ailleurs parce qu'il est inconcevable pour beaucoup que tout s'arrête ainsi. Si notre enveloppe disparait, notre âme ne peut mourir aussi facilement. Immatérielle, immortelle. Réalité, rêve. Paix, souffrance. Que dire à celui qui souffre et ne trouve pas la réponse.

    Amitiés

    Josette

  • Celui qui est en enfer rêve de paradis et celui qui vit le paradis craint l'enfer, quoi de plus logique ? Celui qui ne conçoit ni le paradis ni l'enfer me paraît bien plus tranquille. Les artistes de tous bords ont projeté leurs fantasmes dans leurs créations et ont nourri nos imaginaires dès notre prime enfance. Quoi de plus surprenant qu'ils nous accompagnent toute notre vie ! Ici et maintenant, c'est la réalité. L'ailleurs, lui, est un rêve.Le sujet est inépuisable et en matière d'éternité il se pose bien là !
    Amitiés
    gilbert

  • Merci Michel pour ton commentaire.

    Excellent weekend

    Amicalement

    Josette

  • Dire l'indicible. Des mots qui soulagent. Et survivre.

  • Bonjour Martine,  Non, je ne connais ce billet "du bonheur d'être mortel"  Des similitudes ...L'histoire de la vie et de la mort est universelle. Chacun la raconte à sa façon et il arrive que ce que l'on dit soit très proche des dire d'une autre personne. Ce qui démontre que nous ressentons la même chose sur les mêmes sujets

    Amicalement

    Josette.

  • La vie est d'autant plus précieuse qu'elle a une fin.Je ne suis pas croyante et je ne crois pas avoir peur de la fin.De celle de mes proches et amis, par contre...Josette,avais-tu lu mon billet"du bonheur d'etre mortel"?amicalement,martine
  • bonjour Martin. C'est vous qui êtes dans le bon. Discuter des heures, philosopher des jours ne changeront pas la suite inévitable d'une vie qui va finir. Comme on ne peut rien sur la durée, soyons vigilant sur la qualité. Faisons de ce passage quelque chose de positif.

    Merci de votre commentaire

    Amicalement

    Josette

  • Bonsoir Jacqueline,  merci pour ton commentaire. Je pense qu'il y a une suite de mieux avec à la fin un pire.

    je pense aussi que nous ne vivons que ce qui nous est possible de supporter et chacun a son échelle dans le bonheur ou dans le malheur. Restons toujours positifs, c'est une solution à nos tourments.

    Amicalement

    Josette

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