À Rosyline
Quand la solitude s’installe,
Que l’on soliloque pour soi,
Tout en se renvoyant la balle,
On pense aux rires d’autrefois.
Or, si par bonheur, une muse,
S’adresse à nous avec douceur,
Nous fait sourire, nous amuse,
On se souvient de l’âme soeur.
Celle qui souvent m’accompagne
Me rappelle la jeune fée,
Qui folâtrait dans la campagne,
De lys et de lilas coiffée.
Elle laisse dans mon jardin
Des petits billets parfumés,
Au muguet ou au romarin.
Mais je ne l’aperçois jamais.
12 novembre 2011
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