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D'un (2)

Mon enfance pour deux

Quand un enfant naît après le décès d’un autre, ses parents, sa famille, ses proches l’investissent involontairement d’une mission de remplacement dont ils ne sont pas toujours très conscients.

L’enfant est alors soumis à une charge émotionnelle importante à laquelle il doit faire face, car même et surtout si cela n’est pas dit, il le ressent comme une condition sine qua non à sa survie au sein de la famille et de la société.

Il ne peut décevoir ses parents !

Le choix est à la fois simple et cornélien. Soit il vit la vie du disparu par procuration au détriment de la sienne. Soit il se rebelle, quitte à ne pas trouver sa place dans son entourage. Soit il compose entre les deux, vivant à la demande la vie de l’autre, mais en se ménageant vis-à-vis de l’extérieur une vie qui lui est propre au risque de devenir schizophrène.

Dans ce roman, c’est la troisième voie que le bambin choisit pour préserver sa personnalité et en même temps essayer de ne pas décevoir ses parents.

L'histoire racontée dans "Mon enfance pour deux" se situe dans les années '50 . Ne croyez pas surtout que ce genre de chose ne se produise plus aujourd'hui. Devant la perte d'un enfant les parents, de tous temps, ont cherché et cherchent encore à combler d'une manière ou d'une autre l'absence.12273415694?profile=original

Paru aux éditions Acrodacrolivres ISBN « 9782930956640 » au prix de 15,00 €, il n'est désormais plus disponible que chez moi ou à partir de mon Blog : jeanjacquesrichard.wordpress.com

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Carnet du dehors

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"Depuis l'atelier, je me suis glissé dans un antre pour deviner en ma tête les couleurs des parterres émus.

Du seul format menu, j'ai extraie une multitude, une attitude face au paysage, une sorte d'allégorie sans rituel.

J'essaie depuis des mûres trouver les fruits d'une confiture, cette cuisine raffinée qui élabore d'une nature une autre nourriture.

Il s'agit de cette transformation à la lumière des éléments qui actionne mon tempérament à surgir des ses idéaux et ses angoisses, l'amour de la vie.

Elle se devine par pesée, par cette avancée curieuse de se révéler à moi telle une vérité, une perspective annoncée par un point alors même qu'elle peut être infinie.

J'ai trouvé dans le premier champ de ces cultures des horizons croisées, qui construisent des sujets et édifient des raisons.

J'ai émis en ce premier courant, l'eau des montagnes traversée par les oligoéléments, les minéraux, tous ces composants qui enrichissent une œuvre.

Ne voyons pas là une rature, une complaisance et donc un orgueil mal placé.

J'aurai aimé écrire ce mot très petit, insignifiant pour démontrer que je ne suis qu'une personne émettant l'oraison des ondes, des cellules et tout un être.

Modestement.

Sans ambages,

Sans ostentation.

Nenni !

Sur cette toile, j'ai porté un multiple d'une couche de fines huiles, d'un rouge, thème paléolithique et si pigmentée de pouvoir, nourrissant les arts de sa clairvoyance jusqu'aux flammes des enfers.

Et par delà les chemins des couteaux, j'ai viré au bleu ni royal ni moderne, par tâches successives, croisées et par à-coups, virant au brun.

Cette image est devenu un suc, une substance à la manière d'un Pastoureau et aux mélanges d'un Suskind.

Mais là, j'énonce une prétention, pourtant une réelle émotion sans pardon.

J'ai repéré alors un besoin de manifester une veine de sang surgit de cette palette, ces coulures, l'envi de batifoler à l'aide d'un couteau plat, étendu afin de varier le cru des confits natures sur le panneau immature et immaculé.

J'ai changé le sens du cadre par des tranchants sur un fondu rose; un revers de la pureté tel un ange sans chrétienté. Une annonciation sans ascension.

De cette séduction, d'une certaine féminité sans objet de sexe, mais bien de séduction, de portion congru dans un espace infinitésimal, je me suis épanoui dans la richesse d'une plaisance.

C'est alors que m'est apparu une façon de voir, de faire et une idée de ce qui pourrait être un pays extra-planétaire gorgé de synapses en quête d'énergie !

Une matérialité d'un événement saugrenu voire même grenu, ourlé et d'une épaisseur de plis et replis tel un flux et reflux.

Il est question d'un contr'jour, une lumière de face qui nous trompe de la même manière que nous percevons les images selon nos cultures: les différences.

Inouï !"

* * * * * * *

E.D

Ecriture prompte

8 mai 2016

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