Le ciel est gris, les arbres sont sages,
immobiles, les oiseaux ont déserté l'anthracite
pour s'aventurer dans un petit square clos et vert,
ou les mains, les lèvres s'enlacent
jusqu'à ne plus pouvoir faire autre chose
que cela ; l'essentiel pour un temps un peu fou !
Elles existent en s'ouvrant, s'offrant, à l'instar
des roses qui ne font qu'exister,
réceptacles infinis de l'instant !
ça et là, un son de coquillages, presque un chant,
à deux stations de métro de la Seine :
L'enfance légère et bleue !
Et moi j'erre ici et là,
je viens de m'offrir le Prix Nobel
2014 de Patrick Modiano :
Suis heureuse car éprise
de Paris et de vous.
D'une partie de vous, tue car secrète,
je reçois un monde,
insufflateur d'écriture, de pluies chaudes
et d'ensoleillement, car partagé.
Pourquoi alors devrais-je rêver à un autre bonheur ?
La grisaille du ciel ce matin,
à côté de tout cela, est d'une telle insignifiance !
Bel automne printanier.
Bien à vous.
NINA
Commentaires
Oh Liliane passes un beau week end. Amitiés. NINA
Mmmmm je me délecte.