Laissé en liberté, mon esprit se repose.
Or, il ne jouit souvent que d’une courte pause.
Voudrait-il m’entraîner ainsi qu’un cerf-volant,
Ma mémoire éveillée s'impose vitement.
Pendant que détendue, sans soucis, je paresse,
Je reçois, étonnée, des souvenirs que laisse
Le hasard imprévu qui régit le passé.
Amusée ou émue, je me mets à penser.
Ce soir, ne sais pourquoi, j’évoque des plaisirs,
Qui sont d'un autre temps, ne pourraient revenir.
J'ai capté, mis en vers, nombreux instants de grâce.
Ils sont inaltérés dans leur écrin de glace.
Toutes sortes d'émois autrefois éprouvés,
Fidèlement décrits, demeurent préservés.
Je connus très longtemps l’exaltation, l’ivresse;
J’apprécie tout autant la joyeuse tendresse.
27 juillet 2007
Commentaires