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Les Fleurs du Mal

 

 

Propos

 

L'harmonie, le charme ou l'élégance d'un poème nous font penser à une fleur.

Baudelaire, en offrant à Théophile Gautier son unique recueil de poèmes en vers, les lui a décrits comme des fleurs maladives. Or ce recueil porte pour titre «Les Fleurs du Mal», ce qui veut dire tout autre chose, on ne sait quoi exactement.

Les fleurs d'un arbre fruitier nous égayent et les Fleurs du Mal nous enivrent.

En France, des lycéens ont eu à disserter sur le sens de cette expression qui associe la douceur d'une fleur à la férocité du mal.

En fait il ne s'agit pas de fleurs naturelles mais de rêves. Chaque fleur, grande ou petite, a des attraits particuliers qui font éprouver des émois. Elle s'épanouit, et paraît vite maladive. Un poème n'est périssable que s'il n'a pas de mérite. Ceux qui sont dans Les Fleurs du Mal révèlent un immense talent.

L'art poétique de Baudelaire mène le lecteur envoûté dans l'espace des correspondances, dans des lieux où il découvre ce que sont l'angoisse et la peur, mais aussi dans un ailleurs empli de charmes.

La beauté de son langage fait que la mémoire en engrange les mots. On oublie le Démon qui sans cesse tourmente et avilit. La cruauté est transcendée.

Dans le premier poème de son livre Baudelaire, s'adressant au lecteur, ignora le mot fleur.

Sa dédicace lui parut, sans doute, suffisamment explicite quant au sens poétique qu'il

avait attribué à ce vocable.

Le but de mon propos se limitant à expliquer ce que le titre choisi voudrait dire,  je m'en tiens à ce que je viens d'exposer.

23 février 2004

 

 

 

 

 

 

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