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le temps qui passe.

 

L'aube d'un visage,

n'est-elle pas la naissance

d'un premier amour,

la délivrance d'un rire,

de mots tout neufs et

chauds, hier encore

grands inconnus ?

l'aube d'un corps,

n'est-elle pas l'audace

d'une première fois,

la maladresse de l'enlacement,

ces caresses débutantes,

démesurées, secrètes,

embryonnaires hier ?

L'aube d'une voix,

n'est-elle pas

une musicalité cristalline

en elle déployée ?

ces mots à l'instar de soleils

que l'on se donne, que l'on

invente dans la froideur

d'une chambre obscure et nue ?

Le crépuscule de tout cela,

qu'est-il ?

La mortalité d'un amour,

le premier, le dernier qu'importe !

C'est si triste ....

L'inertie d'un corps,

 le faire semblant,

ses feintes.

Des phrases coupantes

comme des lames, lapidaires ;

l'absence dedans de vie réelle,

d'ensoleillement.

Si l'aube n'existait plus, pourquoi

les après-midi chauds et bleus

ne seraient-ils pas immuables,

sans fin  ?

NINA

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Commentaires

  • why not Rosyline. Bien amicalement. NINA

  • Et si l'aube était un printemps ? 

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