Est sans aucune anesthésie,
Le survivant qui déchiré,
N'a pu empêcher d'expirer
L'être qui partageait sa vie.
Résignés à l'inacceptable,
Vite, ceux qui l'aiment accourent.
Essaient de lui porter secours.
Mais il demeure inconsolable.
Confrontée à l'horreur du sort,
Figée, je garde le silence.
Les tendres mots auxquels je pense,
Sont pour un autre réconfort.
Les émois heureux se partagent
Lors les accueillant, je m'exprime.
Quand le destin frappe et opprime
Ne dire mot me semble sage.
10 mai 2005
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