Il fut un temps où je planais,
Impondérable dans l'espace,
Vivant une suave grâce.
Je n'en étais pas étonnée.
N'ai plus ce pouvoir onirique.
Or ma raison est déroutée.
La défient des réalités
Nées d'une énergie diabolique.
Aux yeux des humains ébahis
Le monde se métamorphose.
Il les meurtrit où il explose.
Leur espérance avait menti.
Face à une extrême souffrance,
Ne recevant aucun secours,
C'est au rêve qu'ils ont recours.
Ils le nourrissent de croyances.
Imprévisible est le hasard.
Mieux vaut agir avec prudence,
Se méfier de l'ignorance.
Je pense au malheureux Icare.
27 février 2016
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