LARMES
A Valériane
Je vous aurais aimer
Car je vous ai pleurée
Vous souvenez-vous
La salle des albums
Des verres à pied qui pétille
Un liquide ambre et festif
Des lumières bruyantes
Et de vos enfants sages
Vous souvenez-vous
De cette salle d’occasion
Pour vous lire le serment
D’un putois qui tient ses
Promesses et fait ses prouesses
Dans les égouts occasionnels
Vous souvenez-vous, moi
Comme un prince habillé
Moi qui ne fréquente que le terrain
Des bas-fonds où prolifère le ragondin
Assis là ! Participant à la fête
Qu’engendrent les miracles de la lecture
Et des images d’Epinal de toutes les couleurs
Et qui font reluire mon enfance perdue ou gâchée
Avec les yeux de l’émerveillement que causent seules, les lucioles
Et les éclairs de Lune dans mon assiduité d’adulte
Vous ne vous souvenez-vous pas bien qu’ayant choisi
L’histoire du Putois qui lui seul ne pouvait m’aimer,
Puisque vous ne le pouviez pas, juste à sa façon !
Lyonel
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