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administrateur théâtres

LE PREMIER FESTIVAL MUSIQ’3 (Flagey)

BRUXELLES inaugure LE PREMIER FESTIVAL MUSIQ’3, une nouvelle branche du festival de Wallonie, aujourd’hui quadragénaire : C’est la grande  fête  les  01- 02 et 03/ 07-2011

 

Une Surprise  d’abord:

A 19 heures,  sur la terrasse, on est accueilli par la Pologne. Le passage de relais symbolique entre la présidence hongroise du Conseil de l'Union Européenne et celle de la Pologne se fait musicalement. Sur  la place Sainte-Croix, au pied du bâtiment de Flagey, et donc du Service culturel de l’Ambassade de Pologne. Et c'est au son de l'accordéon que le relais historique se fête dans une ambiance estivale. Ce sont les meilleurs  d’Europe ! Deux groupes qui portent bien leur nom, Flying Hands, venu de Hongrie, et Motion Trio, formation polonaise surnommée aussi « trio furioso » jouent l'un après l'autre avant de partager la scène dans une ambiance de fête fort éclectique.

L’ Ouverture du festival Musiq’3 : 


« Les Quatre Saisons/Le Quattro Stagioni » sous la direction de la pétulante  Amandine Beyer, violoniste, avec l'ensemble Gli Incogniti nous plongent dans l’esprit d’une Europe attachée aux valeurs classiques.  Quatre concertos pour autant de saisons, l’allégresse du printemps, la langueur de l’été, l’abondance de l’automne, la préparation du renouveau dans les entrailles de l’hiver. Un cycle qui ne parle que de renaissance, d’invention, de création féconde et continue. Quoi de plus parlant et de plus stimulant pour une Europe qui bouillonne dans son creuset …. ? Les jeunes interprètes de l’ensemble « Gli Incogniti » d’Amandine Beyer étaient là pour en témoigner artistiquement avec fougue, conviction et décontraction.  Clamons avec Tzvetan Todorov : « la civilisation n’est pas le passé de l’Europe mais son futur. »

 

Ce premier concert est l’un des cinquante concerts occupant 200 musiciens que ces trois jours de liesse  et de convivialité réuniront les 01, 02 et 03 juillet.
Des concerts d'une durée de 45 minutes environ sauf pour les magnifiques prestations de Fanny Ardant, la mystérieuse comédienne française et Louis Lortie qui se partagent diction et musique tout au long des années de pèlerinage de Franz Liszt. Le bicentenaire de sa naissance  (1811) oblige. En deux parties: vendredi et samedi soir, au studio 4 à 20 heures. Ceci constitue l'évènement du Festival de Wallonie 2011. Connu pour son interprétation magistrale de Franz Liszt, Louis Lortie, « est l’un des 5 ou 6 pianistes qu’il vaut la peine d’aller entendre toutes affaires cessantes  » (Daily Telegraph, Londres).
Années de pèlerinages est « une œuvre romantique par excellence, révolutionnaire aussi tant par les textes qui l'ont inspirée que par l'invention musicale qu'elle développe».

 

Piqués par le talent et la jouvence de l’ensemble « Gli Incogniti » d’Amandine Beyer  nous sommes retournés boire à la musique au concert de 22 heures qui présentait de succulentes œuvres au clavecin de Bach et Vivaldi. Demain nous irons nous frotter à l’orchestre du festival, un orchestre à cordes bourré de talent… lui qui n’attend pas le nombre des années. Ils sont issus de notre Conservatoire de Bruxelles, réunis autour de Shirly Laub, violon,  leur chef et professeur et Jean-Bernard Pommier  pianiste d’exception.

Ensuite à 16 heures, il y a ce récital majeur où le public sera heureux de revoir le merveilleux pianiste Denis Kozhukhin qui gagna haut la main le Concours Reine Elisabeth en 2010, remportant également le prix du public. Rendez-vous de musicalité, de générosité et de sincérité pour interpréter des œuvres de Schumann, Wagner et Liszt.  

Ceci n’est qu’un avant goût d’un programme totalement dédicacé à la jeunesse  sous toutes ses formes: jeunes interprètes, jeunes compositeurs, œuvres de jeunesses, jeune public… « Pierre et le loup » est  en effet au rendez-vous le dimanche à midi, dans le magnifique studio 4. Et qui de mieux, pour guider cette saison, que le jeune violoniste Lorenzo Gatto  (25 ans !) en invité d’honneur?

C’est Lorenzo Gatto  et  Graf Murja  au violon et Denis  Kozhukhin et Milos Popovic au piano, la jeunesse virtuose, qui clôtureront ce festival qui ouvre les portes du rêve, par un concert surprise le dimanche soir à 20 heures, dans un dernier hommage à l’esprit de Liszt.   

 « L’éternelle jeunesse…

Enfin, il existe au travers de l’histoire de la musique des chefs-d’œuvre impérissables, doués d’une éternelle jeunesse. Ces œuvres traversent le temps et les générations, elles semblent intemporelles, elles résistent aux événements. Elles agissent comme de réels bienfaits thérapeutiques, scientifiquement prouvés, et plongent ainsi l’auditeur dans une perpétuelle cure de jouvence… » Claire Ringlet, secrétaire artistique 

 

Consultez le programme qui se déroule d’heures en heures dans de nombreuses salles du bâtiment Flagey! Des rendez-vous de pur bonheur.

http://www.festivaldewallonie.be/2011/fr/Bruxelles/programme/

 

Et après ces brillantes journées d’ouverture, le festival de Wallonie continue, jusqu’au 16

octobre: Namur, cité du chant choral, fait résonner les voûtes de l’église Saint-Loup de l’écho des voix baroques. Le Festival de Saint-Hubert fera découvrir, au fil de ses concerts, quelques-uns des plus beaux villages de nos Ardennes. En août, Stavelot est, sans conteste, un des chefs-lieux européens de la musique de chambre. En automne, les concerts se bousculent et laissent au public l’embarras du choix: une étape à Liège pour écouter les plus grands noms de la musique ancienne ; quelques détours dans le Hainaut où, de Tournai à Soignies, le public est attendu pour faire la fête à des artistes de haut niveau ; ou alors le Brabant wallon, qui propose toujours son lot de découvertes et d’originalité.

Hommage complet à nos richesses architecturales et musicales.

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Commentaires

  • administrateur théâtres

    autre texte dit par Fanny Ardant:

    «… mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.»
    Alfred de Musset

    On ne badine pas avec l'amour

  • administrateur théâtres
    Deuxième année: Italie Franz Liszt
     Louis Lortie et Fanny Ardant  Les années de pèlerinage 02/07 20h Studio 4


    Sonnet 104 Franz Liszt

     

    Une promenade romantique aux emportements passionnels. On est sous le charme du bouquet de désespoirs du… musicien. C'est le langage des fleurs et des pleurs et la dernière touche est le myosotis bleu ardent!

     

    Voici, pour y goûter, même si ce n'est pas Louis Laurie qui joue ni la sonorité chaude du piano Hanlet du studio 4!

    http://www.mupiz.com/magalibar/sonnet-104-de-petrarque--flisz

  • administrateur théâtres

    Les Voix intérieures (1837), XXVII

    « Après une lecture de Dante »

    Quand le poète peint l’enfer, il peint sa vie :
    Sa vie, ombre qui fuit de spectres poursuivie ;
    Forêt mystérieuse où ses pas effrayés
    S’égarent à tâtons hors des chemins frayés ;
    Noir voyage obstrué de rencontres difformes ;
    Spirale aux bords douteux, aux profondeurs énormes,
    Dont les cercles hideux vont toujours plus avant
    Dans une ombre où se meut l’enfer vague et vivant !
    Cette rampe se perd dans la brume indécise ;
    Au bas de chaque marche une plainte est assise,
    Et l’on y voit passer avec un faible bruit
    Des grincements de dents blancs dans la sombre nuit.
    Là sont les visions, les rêves, les chimères ;
    Les yeux que la douleur change en sources amères,
    L’amour, couple enlacé, triste, et toujours brûlant,
    Qui dans un tourbillon passe une plaie au flanc ;
    Dans un coin la vengeance et la faim, sœurs impies,
    Sur un crâne rongé côte à côte accroupies ;
    Puis la pâle misère, au sourire appauvri ;
    L’ambition, l’orgueil, de soi-même nourri,
    Et la luxure immonde, et l’avarice infâme,
    Tous les manteaux de plomb dont peut se charger l’âme !
    Plus loin, la lâcheté, la peur, la trahison
    Offrant des clefs à vendre et goûtant du poison ;
    Et puis, plus bas encore, et tout au fond du gouffre,
    Le masque grimaçant de la Haine qui souffre !
     
    Oui, c’est bien là la vie, ô poète inspiré,
    Et son chemin brumeux d’obstacles encombré.
    Mais, pour que rien n’y manque, en cette route étroite
    Vous nous montrez toujours debout à votre droite
    Le génie au front calme, aux yeux pleins de rayons,
    Le Virgile serein qui dit : Continuons !

    Victor Hugo 6 août 1836
    Deuxième année: Italie Fantasia quasi Sonata  Franz Liszt Louis Lortie et Fanny Ardant  Les années de pèlerinage 02/07 20h Studio 4


  • administrateur théâtres
    La présentationde Roger Simons: http://theatre.cinemaniacs.be/theatre2.php?id=2457
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