Je ne regarde plus le ciel,
Aux tableaux variant sans cesse
Qui mettaient mon âme en liesse,
Dans le bonheur existentiel.
Paupières closes à la beauté,
Je ne suis plus les blancs nuages,
Qui silencieusement voyagent,
Incitant à la liberté.
Dès que je demeure passive,
Mon esprit impose sa loi,
Prive mon être de ses choix,
Fait que ma mémoire s'active.
Elle m'offre mots et images
Que vivement, elle associe.
Lors, du réel me dissocie,
Sans signe de mauvais présages.
Je me sens prise dans un piège,
Il ne me blesse certes pas
Mais rend impossibles mes pas
Pour fuir un courant qui m'assiège.
Fatiguée de subir un tort
Qui altère mon existence,
Je fais face à mon impuissance,
N'attend aucun secours du sort.
Dans la nature, l'harmonie
Est savourée lors d'une errance.
L'esprit s'endort et l'âme danse.
Le corps fait le plein d'énergie,
14 octobre 2014
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