Le ciel d'hiver s'est dégagé
Et je regarde le jardin
Où trône un Saule épuré
Dans le givre du matin...
Le vert explose d'intensité,
Alors un questionnement s'impose!
Qu'est-ce donc qui nous fait avancer?
Regarder vers demain, je n'ose...
C'est qu'à nuages habituée
D'un coup je les avais chassés!
Et qu'au bleu, je m'étais camée...
Alors pourquoi cœur angoissé?
Si le temps dépose sur les branches
Un givre aussi beau que glacé...
C'est que vers l'hiver on se penche
j'aurais tant voulu l'ignorer!
J.G.
Commentaires
Bonsoir chers ami(es) A et L,
Plus de givre déjà le temps est à la douceur... comme vos commentaires tout en nuances qui chaque fois m'émeuvent et m'encouragent... Je vous souhaite une belle semaine et à .... vendredi!
Amitiés
Jacqueline
Bonjour Jacqueline
Pour ma part, j’ai toujours détesté l’hiver sans doute en raison d’une enfance où l’hiver, c’était nombre de difficultés de vivre, nombre de maladies qu’on ne pouvait pas s’éviter, quand on vivait dans les baraquements de l’époque d’après-guerre. L’hiver reste pour moi synonyme de temps d’enfermement, de temps mort, de misère, et de malheur pour ceux qui n’ont pas grand-chose.
Ceci étant dit, j’aime le sujet de ton texte, et ton propos de l’incertitude posée sur le temps à venir … Bien des avis divergent sur les temps qu’il est bon d’appréhender. Certains nous disent que c’est au présent uniquement qu’il faut vivre, d’autres envisagent que les deux temps que l’on peut maîtriser, c’est le passé et le présent, et qu’il vaut mieux ne rien mettre au futur, et d’autres encore nous disent que c’est dans un présent triple, intégrant passé, présent, et avenir qu’on se sent le mieux. Je pense qu’il n’y a pas de bonne solution et qu’en tout cas on ne peut pas avoir une pensée constante dans ce domaine, et ton texte révèle à mon sens cela. Je pense en effet que de chaque saison, on peut parler différemment selon l’âge, selon sa situation matérielle ou affective, selon son histoire et selon ce qu’on peut voir autour de soi.
Bonne journée. Amitiés. Gil
Que ces lignes sont joliment tournées ! Merci du partage , Jacqueline ! J'ai savouré ce moment poétique !
Belle journée! Amitié, Nicole
Une toile d'araignée givrée, des gouttes d'eau figées dans une perle de givre. Oui, c'est beau le givre.
Félicitations Jacqueline
Si la rouille est un mal nécessaire, le givre nous offre tout de même une bien belle parure. Tant de variations dans le scintillement de ses cristaux (pour habiller le tout, voir la nouvelle série "Neige fraîche" de Claude Carreta).
Joli joli et toute l'actualité d'un hiver qui se laisse désirer (!!) mais qui, de temps à autre, se manifeste d'un coup de givre....
Tant il a peur d'être ignoré.
Quoique .... les frileux (ses) s'en passeraient volontiers, sauf en rêve. Et les sans-abris donc ! ...
Amitiés. Rolande
Une petite touche d'incertitude et de fragilité qui me touche énormément ...
Bonne soirée
Amicalement
Marcelle
Un matin d'hiver qui m'émeut beaucoup Jacqueline !
Ton poème peut-il venir rejoindre le blog hiver dans quelques jours ?
Ce serait un honneur que de l'y accueillir...
Tu as ce don de toucher au coeur.
Chaque saison a son charme heureusement.
Merci pour ce poème hebdomadaire, c'est qu'il est attendu!!
Bonne soirée.
Amitiés.
Adyne