Coup de soleil,
de lui baiser trop fort,
sur ma peau ahurie,
apparait une écharpe pourpre ;
la pluie séparatrice demain,
viendra me la défaire ;
de mon amant le grand soleil,
ne restera plus de trace,
ni même la moindre fébrilité,
juste un souvenir chaud,
dans un corps qui résiste,
tout de glace ;
cet été aux prémices de l'automne,
bien trop tôt s'est mêlé,
et dans l'ombre de moi se débat,
s'exaspère, balbutie le prénom du soleil,
qui m'est si familier !
Oh, sous la tonnelle arborescente
piqué de fleurs blanches,
j'irai m'étendre silencieuse et livide,
puis imperturbablement l'attendre, .
NINA
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