Du perchoir, le miracle semble accompli ;
La grandeur de l’Univers dort entre vos mains.
Elles nous préparent en silence pour demain
Des ailleurs enchantés et chemins inouïs !
Nous, les mines figées, qui sommes restés,
Pitié, emmenez-nous, ne nous oubliez pas !
Dans les prisons et querelles vivons coincés,
Les yeux juchés au ciel y cherchons la voie.
” Sachez, dites-vous, que la ballade est chère,
Que jamais il n’est de places qui abondent.
Patientez, souvenez-vous, chez vous sur terre
Ces grandes épopées au bout du monde ”
Ainsi à de lointaines années-lumière
Nous rêvons à des sages d’autres planètes ;
Des hommes tous semblables comme des frères,
Pareils, qui ne connaîtraient la moindre dette !
Mais la route paraît longue, infinie,
D’atteindre un bonheur venant de l’espace.
Ici, elle est bien courte aux jours qui passent,
Nous la connaissons, qu’elle soit donc bénie !
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