Sieste enfantine,
draps bleus,
cotonnade fraiche,
chevelure dénouée,
éparse et rousse,
chambre ouverte,
sur l'arborescence fruitière.
Sieste enfantine,
air bourdonnant,
voilages clairs,
petit corps ne pesant rien,
abandonné et tiède,
fenêtre ouverte sur la mer.
Sieste enfantine,
sur le chevet,
un diabolo pétille,
mains miniatures, entrouvertes,
avant toi magiciennes,
gourmandes et habiles,
attrapeuses du monde entier.
Sieste enfantine,
respiration chantante,
paupières baissées,
translucides et laiteuses ;
en dessous d'elles,
un opéra sans faste,
tout bleu et chaud,
respire et se déploie,
Dehors,
les fleurs, les arbres,
la pluie et le soleil,
conversent,
à merveille se comprennent !
A l'intérieur,
l'enfance dort,
en elle, les reçoit.
Dans la vaste maison,
des parfums de linges frais,
de chocolatines, de jeunes roses,
annoncent le goûter,
juste après la sieste,
et avant "un, deux, trois, soleil" !
Commentaires
Oh c'est vrai. Merci Jacqueline. Bises
Il manque juste l'illustration pour faire un petit livret d'enfance pour une belle sieste sereine, Jacqueline