La République Dominicaine, un coeur ouvert et mes années inoubliables à BruxellesLa République Dominicaine occupe les ¾ de l’île d’Hispaniola dont le nom est aussi Quisqueya. Sa superficie est de 48,000 km2 . Du point de vue géographique, elle se situe au milieu des Grandes Antilles, du continent américain et elle est bordée par la mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique.En pleine Renaissance (1492), le grand Amiral Christophe Colomb, change les théories existantes et crée de nouvelles formes de pensée. De là naît la rencontre des cultures et Hispaniola devient la porte d’entrée d’un continent qui existait déjà, mais qui était inconnu officiellement. La fusion des races, des connaissances, des échanges, des saveurs et des couleurs, donne lieu à des civilisations nouvelles.Suite à un processus historique, l’île se divise en deux pays dont les cultures sont bien définies.Le courage et les principes patriotiques de liberté et d’indépendance de quelques hommes courageux permettent à une nouvelle nationalité de voir le jour.En 1844, naît la Rébublique Dominicaine ainsi qu’une nouvelle identité. Le nationalisme et le patriotisme d’un peuple commencent à forger un pays nouveau.La République Dominicaine, dans le cadre de son développement et de sa croissance en tant que nation, a connu de grandes transformations politiques et sociales qui aujourd’hui assurent et renforcent sa nationalité.Aujourd’hui, le peuple dominicain jouit de la paix et de la tranquilité grâce aux efforts et aux sacrifices de grands hommes qui ont contribué au renforcement d’une solide démocracie. Le pays est représenté par trois pouvoirs qui constituent l’Etat : le pouvoir exécutif, exercé par le Président de la République, le pouvoir législatif composé du Sénat et de l’Assemblée des Députés, et le pouvoir judiciaire, qui reposent sur la Constitution et les Lois de la République.Le peuple dominician est travailleur, il a des valeurs morales et spirituelles et une profonde foi chrétienne qui a peu d’équivalent dans le monde. De manière générale, les dominicains sont intègres, ouverts et hospitaliers envers les étrangers.En République Dominicaine se trouve la plus ancienne Université du Nouveau Monde, l’Université Autonome de Santo Domingo (1538) ainsi que la première Cathédrale des Amériques.La musique, la danse et le chant font partie de la vie quotidienne. C’est quelque chose que le dominicain a dans le sang. La musique autochtone et nationale connue de par le monde est le Mérengue et la Bachata.Dans le domaine du sport, le baseball est le sport favori. Il possède et produit les meilleurs joueurs des grandes ligues américaines et mondiales.Sa gastronomie est aussi le résultat du mélange et des influences de tous ces différents groupes. Le riz, les haricots rouges, la viande, la volaille, les tubercules, les salades, les fruits, le poisson et les crustacés font partie du l’alimentation quotidienne, dont quelques plats typiques sont le sancocho, le mangu, le moro de guandules et les haricots rouges sucrés.La République Dominiciane jouit d’un climat tropical avec une température moyenne pendant toute l’année qui varie entre 20 et 25 degrés centigrades.La République Dominicaine est entourée de belles plages, et a aussi un paysage de montagne où la température très agréable descend quelques fois au-dessous de zéro. Le Pico Duarte est le plus haut Sommet des Antilles.L’Ecole des Beaux Arts, les Universités ainsi que le goût prononcé des dominicains pour les Arts ont contribué au renforcement et au développement des Arts visuels, en particulier la peinture, ainsi que la photographie, le théâtre et le cinéma au cours des dernières années.Mes années à Bruxelles et en EuropeEn 1998, ma vie connaît un changement après avoir été sélectionné pour le Salon des Grands et Jeunes d’Aujourd’hui à Paris. Cette exposition est la porte d’entrée d’un continent que je voulais connaître et où je voulais vivre mon expérience professionnelle.A la recherche d’un lieu pour m’installer, j’ai fait plusieurs villes européennes et je me souviens comme si c’était hier, alors que j’étais dans l’autobus entre Paris et Ámsterdam, de la charge atomique impressionnante d’un monument emblématique de Bruxelles, l’Atomium, dont le pouvoir d’attraction nous poussé à vivre dans une ville internationale.Après quelques mois, j’ai reçu une invitation de la part de l’Office du Tourisme dominicain à Bruxelles. Par la suite, les conditions pour vivre dans la capitale de l’Union Européenne ont été réunies, grâce à la collaboration de Josiane Bonieux, fonctionnaire et interprète de conférences du Groupe des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, qui a joué un rôle important pour le développement de notre profession.La vie culturelle de la ville, son architecture, sa gastronomie, le milieu diplomatique, l’amabilité des gens ainsi que le traitement agréable qu’on nous a octroyé nous ont captivé et nous sommes restés à y vivre quelques années.Notre participation aux évènements et aux expositions ainsi que la reconnaissance de notre travail nous ont beaucoup stimulé. En 2000, le Président dominicain, Hipolito Meija, reconnait notre travail et nous nomme Attaché Culturel de l’Ambassade de la République Dominicaine auprès du Royaume de Belgique et de l’Union Européenne. (2000 – 2004). Dans ce cadre, plusieurs activités ont été organisées qui ont permis de faire mieux connaître notre culture.A cet égard, je souhaiterais mentionner ma participation au Parcours d’Artistes de Saint Gilles où j’ai été primé comme artiste finaliste avec la publication d’un catalogue de grande qualité et la présentation de Monsieur Charles Picqué. A la Faculté de Philosophie et de Lettres de l’Université Notre Dame de la Paix à Namur, se trouve la peinture murale “Homosapiens Caribéen” pour laquelle je voudrais remercier le Professeur Manfred Peters, ainsi que M. Daniel Bertrand et le curateur du Musée Royal de Mariemont, M. Pierre-Jean Foulon. Une autre réalisation professionnelle est le Projet d’Intégration présenté à la Salle Fabry de la Commune de Woluwé Saint-Pierre qui a pu se faire grâce à l’appui de M. Philippe Van Cranem, Echevin de la Culture. J’ai aussi participé à d’autres expositions importantes en Italie, en France, en Grèce, en Espagne et en Roumanie.Une autre expérience importante a été la création du Groupe Anima avec les artistes Pablo Avendano, Carole Adler, Santiago Albadia, Maritza Cabal, Eric y Zasie. Nous avons participé à un projet d’intervention urbaine intitulé “Ile” au Château Malou à Bruxelles.Je souhaiterais, à travers ces quelques lignes, remercier son Altesse le Roi Albert II, son Altesse la Reine Paola, toute la Famille Royale Belge, les autorités ainsi que le peuple belge pour l’amabilité et la gentillesse dont ils ont fait preuve envers moi pendant les années que j’ai passées dans cette belle ville. Ce sont des années que je n’oublierai jamais. Je les invite à venir voir cette belle île de notre planète terre.
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