:Pour
Pour me désennuyer ou pour me rendre heureuse, Souvent, quand mon humeur se faisait langoureuse, J'appelais à mon aide la muse des couleurs Et je m'abandonnais à errer en douceur. À mon ravissement, la magie, chaque fois, Me plongeait, à la fin en un suave émoi. Des bois mystérieux abritant tout un monde, Des fontaines rieuses ou des grottes profondes. Je restais en arrêt, scrutant contemplative, Des esprits, s'exposant à la lumière vive, Qui semblaient me fixer avec intensité Et dont je découvrais l'imposante beauté. Créés par des couleurs ces étranges poèmes, Me comblaient de fierté, d'allégresse suprême. Encadrés, suspendus, ils m'intriguent toujours, Quand je les redécouvre au hasard de mes jours. 25 mai 2005 |
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