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La grandeur d'âme des bien-pensants

Soliloque

En ce siècle troublant, les maléfices abondent
D'horribles tragédies terrifient notre monde.
Fidèles accablés, des millions d'hommes prient.
Et en dépit de tout, ils célèbrent la vie.

Chacun de nous est condamné,
Bien qu'innocent, et destiné
À trépasser plus ou moins tôt,
Selon les hasards de son lot.
Cette vie que nous trouvons belle,
Se révèle souvent cruelle.
On s'habitue à espérer.
Pour vivre heureux ou à peu-près.

Nous n'avons pas besoin de «djinns, fils du trépas »
Pour ajouter aux maux qui torturent ici-bas.
Mais ceux-ci, cependant, de plus en plus nombreux,
Perpètrent, sans remords, des actes monstrueux.

La vengeance est pulsion de haine.
La justice se veut sereine.
C'est un instinct qui nous anime.
Une injure indigne ou chagrine,
Un crime a une gravité
Puni avec sévérité
Un tueur a choisi son sort,
A certes mérité la mort.

Les bien-pensants, croyants ou non, malgré cela,
Prétendent haut et fort sauver un coeur qui bat,
Même si c'est celui d'un meurtrier infâme
Qui souvent tortura des enfants et des femmes.

J'évoque évidemment le grand Victor Hugo
Épargné par l'horreur qui cause des sanglots.
Aurait-il pu rester philosophe et clément
Si sa fille eut péri victime d'un dément ?

12/7/2000

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