Songerie
À Michèle, ma tendre nièce
Me retrouve dans le silence,
Après avoir reçu chez moi,
Pendant trois jours, en abondance,
Un rayonnant courant d'émois.
Michèle, enjouée bien souvent,
Rend l'atmosphère chaleureuse,
En discourant joyeusement.
Elle est visiblement heureuse.
Certains êtres vivent heureux,
Sans avoir besoin de le dire.
Ils ne font pas des envieux
Or maintes fois, on les admire.
S'ils semblent ne manquer de rien,
Ne possèdent pas la richesse,
Qui est mise au sommet des biens.
Mais ils ont un plein de tendresse.
Difficile de capter la chance
Sans avoir appris le secret
De ce qui cause les souffrances
Ou d'irréductibles regrets.
Il faut avoir reçu la grâce,
Pour demeurer bien dans sa peau,
Ne pas s'affliger des menaces,
Garder son moral au plus haut.
23 janvier 2015
Commentaires