L’YONNE (écrite à Misy) 2003
C’est une rivière
Nerveuse et tranquille,
Rebelle et si fière,
Forte mais fragile.
Il peut faire mal,
Sauvage et placide,
C’est un animal
Posé mais rapide.
Quel est ce cours d’eau
Sensible et rieur,
Menant les bateaux
Vers des temps meilleurs.
A qui sont ces pattes,
Ces yeux de velours,
Cette allure de chatte,
Ce grognement sourd ?
Refrain : Profonde et lointaine,
L’Yonne souveraine,
Si verte et si tendre,
Ne veut pas se rendre.
Lionne rugissante,
Lionne toujours partante,
Comment te bercer
Ou t’apprivoiser ?
Comment t’abriter ?
Comment traverser ?
Quelle est cette eau vive
Qui change de nom ?
La Seine lui arrive
A peine au menton.
Sans craindre la mort,
Chasseur et rusé,
Quel est ce beau corps
Prêt à s’élancer ?
Au refrain
Perdu dans l’enfance,
C’était un ruisseau,
Une transhumance,
Le vol d’un oiseau.
Louve téméraire,
Félin survivant,
Vois comme cette mère
Défend ses enfants.
Au refrain
Anne David
Commentaires
Merci Michel ! Je vais essayer de retrouver la musique ! A bientôt !
Une bien belle chanson, de celles qu'on aimerait entendre sur les ondes.
Elle me rappelle une autre ballade, "La Loire" du regretté (mais oublié) Serge Kerval.