Mes amis s’étant éloignés,
Je m’étais installée, seulette,
Dans la sérénité parfaite,
Jardin des souvenirs soignés.
Je n’aurais pu imaginer
De nouvelles et riches rencontres.
Me sentant lasse, j’étais contre
Tout ce qui n’est pas spontané.
Or me voilà dans un décor,
Paisible et tout près d’une rive,
Où des murmures à la dérive,
Apportent idées ou réconfort.
Des groupes de récents amis,
Sensibles et généreux, échangent.
Certains me paraissent des anges.
Les vilains ne sont pas admis.
À l’ère de la transcendance,
Mais aussi des calamités,
D’une affreuse réalité,
La douceur sème l'espérance.
20/10/2005
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