Le temps qui passe,
qui se fait lisse,
sur nous qui glisse,
tel un malingre lys,
pour un corps, un esprit,
assoiffés de reliefs,
de verdure et de bleu,
est un profond supplice !
Alors, prenez vos crayons,
vos couleurs ou votre encre,
pour faire chanter ce lys,
le nourrir de vous, jusqu'à
ce qu'il grandisse,
devienne radieux et fou ;
Créer déleste du non-vivant,
pérennise l'instant,
qui s'étend sous nos yeux ;
ainsi l'instant donné,
a pris la dimension de la vie
de cet autre.
NINA
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