Soliloque
Instants favorables, heureux,
Créant un courant d'espérance,
D'autres vécus dans la souffrance,
Tout chemin demeure hasardeux.
L'âme ressent, dans le silence,
Grâces et agressions aussi,
Étant toujours à la merci
Du sort qu'on appelle la chance.
Ceux pénétrés de méfiance,
Soupçonnent ses revirements,
Craignent le pire à tout moment.
Nombreux vivent dans l'innocence.
L'énergie que l'être possède,
Qui l'a surpris, nombreuses fois,
Sans cesse lentement décroît.
Un jour, il lui faudra de l'aide.
Or, quand on est devenu vieux,
On aspire à l'indifférence,
On n'attend plus rien de la chance,
On se défend d'être envieux.
Ire février 2013
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