Le clapotis frappe la frêle embarcation,
L'autre rive tranquille paraît lointaine.
Au pied de la blancheur des éternels monts
Le soleil baigne la Création humaine.
La barque traverse avec des cliquetis
Un tapis vert ensemencé de nénuphars.
Quelques gouttes d'eau jetées vers l'infini
Poudrent des masques rieurs dénués de fard.
L'autre rive s'approche grace aux rames,
Des êtres lèvent les bras, des petits, des dames ;
Terre sans visage fantoche qui attend
Le calme ramage du flux des pénitents.
La barque glisse lente, entre sans lustre,
Un puissant halo évente une plage.
Derrière, tout au delà des fleurs lacustres
Des verres falots habillent les voyages...
Commentaires
Bonjour Gilbert,
Votre barque nous emmène toujours vers le réel de façon poétique.
Amitiés
Josette