Des citadins que le soleil rendait joyeux;
Dans le monde, leur ville paraissait enviable.
Charmés, les visiteurs les trouvaient fort aimables.
De la beauté du port, s'en mettaient plein les yeux.
Marseille, la bonne humeur et l'accent contagieux.
Le soleil, chaque jour, fidèlement l'inonde.
Or, les gens sont atteints d'une angoisse profonde,
Exposés corps et âme à des crimes odieux.
Chacun se barricade, se méfie en marchant,
Cela n'empêche pas de devenir victime.
Le nom de cette ville nous paraît synonyme
De terreur. On évoque, aussitôt, des brigands..
À l'exception des fous, l'humain est accessible.
S'il devient dangereux, il faut savoir pourquoi,
Essayer de créer en lui certains émois.
Les flèches vengeresses ratent souvent la cible.
Si soudain un prophète ardent, charismatique
Menait les criminels à créer l' AAA
Avec compensations garantie par l'état?
Se sont réalisés des projets utopiques.
J'imagine portée à l'écran cet exploit
Qui deviendrait crédible, réalisable en somme.
Pour changer les pensées, la conduite des hommes,
Il a suffi d'un être unique, bien des fois.
19 novembre 2013
Commentaires
Et les politiciens avident de pouvoir n'ont-ils leurs responsabilités dans le déclin des grandes villes ? chacune à son temps de douleur et de dérapages en tous genres.
L'histoire se répète, à petite ou à grande échelle.
Merci pour ce texte, Suzanne.