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journal de bord, vendredi 25 février 2011

 Parmi toutes les joies que j'ai pu recueillir cette semaine ...

 

Je retiens un diaporama qu'une connaissance amie m'a envoyé.

 

Autour d'une de mes chansons, "LES PRISONS DE PACCOTILLE", elle a assemblé toute une série d'images. Je me suis délecté. Oui, on entend défiler ma chanson ... et toute une série d'images défilent sur l'écran.

 

Déjà ... quand je vais sur "youtube", et que je réécoute des chansons que j'aime ("MA FRANCE" de Jean Ferrat, "PAPA O PAPA" de Jean-Claude Darnal, "ORANGE ET CITRON" de Georges Chelon, "L'ESPERANCE FOLLE" de Guy Béart, "BUTTERFLY" de Danyel Gérard ...), je suis déjà déjà surpris des images, en diaporama, qui sont placées pour accompagner ces morceaux ... inoubliables.

 

"Les prisons de paccotille ne m'impressionnent pas

Les représentants de l'ordre sont des gens comme moi

Leurs taules sont des décors à cent mille autres pareils

Leurs cellules, quant à elles, me font la sourde oreille ..."

 

J'y découvre, en images, des agents de police (bien sûr), les traces d'une main qui a du imprimer sur un papier ses empreintes digitales, un chien policier, une chambre à l'intérieur d'une cellule, la cour d'une prison.

 

J'y découvre aussi ... des mains qui dépassent les grilles d'entrée des cellules, avec un bout de cigarette pour les accompagner.

 

J'y découvre aussi, à un moment donné, quatre fanatiques masqués (dans un pays arabe ou du Moyen-Orient, sans doute), armés, à deux doigts de tirer.

 

Moi qui, à l'époque où j'ai écrit cette chanson, étais loin d'imaginer toutes ces réalités quotidiennes, à l'échelle mondiale, hélas si (trop) fréquentes.

 

L'idée de cette chanson m'était venue, un soir, où je chantais dans un lieu, à Saint-Gilles, où la police était descendue parce que le propriétaire de l'endroit n'était pas en règle dans ses papiers, qu'on avait du interrompre la soirée, qu'on avait essayé de discuter avec les agents (sans résultat) et que, pris dans la tourmente, j'avais carrément "provoqué" un agent ... par un "bisou" (Hugues, tu peux être con !) et je m'étais retrouvé au poste, pour quelques

heures, en devant me mettre contre le mur, en passant une heure dans une espèce de chambre sinistre et en concluant l'affaire en aidant un gars de la police, devant sa machine à écrire (on était en 1995, Internet n'avait pas encore débarqué), pour établir un rapport.

 

Je n'avais heureusement pas abordé cette situation trop tragiqu'ment. Mais le peu que j'en voyais était suffisant, peut-être, pour éclairer mon regard : des gars en uniforme (avec des revolvers), une chambre avec un lit (très froide) qui ressemblait comme deux gouttes d'eau aux cellules ... telles qu'on les voit dans des films. La seule différence, ce soir-là, c'est que je ne l'ai plus vécue, cette situation, en tant que spectateur (dont le coeur battait à du deux cents à l'heure, quand ça passe par le cinéma), mais en tant qu'acteur, en tant que personne concernée, qui se retrouvait carrément mis au tapis.

 

 Et là, le décor dev'nait réel. Comme j'étais sans doute serein, ce soir-là, m'est venu, en plus, une conclusion : après tout, ces lieux sont des lieux comme il y en a partout, avec des murs, des gens, des situations à régler ... et ces prisons ne sont peut-être pas, dans l'absolu, plus terribles que les milliards de lieux conv'nus dans lesquels nous atterrissons tous les jours (bureaux de poste, grandes surfaces, réunions familiales ...), et qui, dans la pratique, s'avèrent, se révèlent souvent des prisons aussi redoutables (si pas plus), aussi cancérigènes (si pas plus), aussi toxiques (si pas plus) que les prisons traditionnelles.

 

Ceci dit ...

 

Quand j'aperçois, sur le diaporama où ma chanson défile, des fanatiques, masqués, à deux doigts de tirer ...

 

J'ai peur, je frissonne.

 

Je me demande si ma chanson (qui se veut joyeuse, libératrice) peut tenir le coup devant des images aussi ... réelles.

 

Eh bien, je décide que ... oui. Et si un prisonnier, dans les pires conditions, se rassasiait devant ma chanson ! Et si un prisonnier, dans les pires conditions, empruntait ma chanson ! Et si un prisonnier, dans les pires conditions, finissait par s'en sortir, grâce à ma chanson !

 

Mettre en images une chanson, quelle prouesse !

 

Personnell'ment ...

 

J'aim'rais tant, avec mes outils, faire de même.

 

J'ai, dans mon grand répertoire (de plus de quatre cents chansons), quelques morceaux enregistrés sur CD.

 

Mais je ne sais toujours pas comment m'y prendre pour construire, à partir de mon PC, un diaporama, où j'assemblerais des images autour d'une de mes chansons qui défilerait. Si ça tombe, le système est simple. La personne qui m'a construit le diaporama, autour de mes légendaires "PRISONS DE PACCOTILLE", m'a montré, expliqué comment elle s'y prenait. Le "Windows Movie Maker" (chouette, j'ai ret'nu le nom). Sur un écran, on y aperçoit l'espace où le disque tourne, un autre espace prêt à recevoir des images pendant que le disque tourne (à condition d'aller cliquer des images dans un autre espace et de les placer au bon endroit et de décider même du temps pendant lequel ces images apparaissent) et d'autres détails liés à la construction du diaporama. Oui, ça me botte. Mais ... quand je suis rentré chez moi, avec l'envie de pratiquer ce type d'application, avec mon PC, je me suis à nouveau trouvé démuni. Même en repérant le fameux "Windows Movie Maker", je n'ai su mettre la fin sur aucune fonction me permettant, à partir d'une chanson sur un CD, de construire un diaporama.

 

On verra bien.

 

Ce soir, je chante à Anseroeul. Je pars en voiture, avec une dame que je n'ai pas encore rencontré. On doit se voir vers seize heures.

 

La roue tourne.

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