Un cauchemar, la nuit dernière.
Je descendais péniblement d'un toit, où je m'accrochais, en vue de ne pas ... tomber dans le vide. Y avait un compère à côté de moi (un collègue de la poste ?).
Arrivés sur le sol, nous nous rendons nos appareils photo mutuels. OK, OK. Et je m'aperçois que j'ai, dans la main, un appareil photo ... brun. Et non plus le "bleu métallisé" qui m'est familier. Je le signale au copain qui me répond : "Oui, y a une erreur, en effet !". Il me rend, en tout état de cause, "mon" appareil photo. Je regarde de plus près. Catastrophe : c'est encore "un autre" appareil.
Je suis désemparé. Effondré. En larmes.
Je regarde vers la façade de la maison où ma famille prend ses vacances. En bas, mon père, ma mère, des cousins, sans doute. En haut, à la fenêtre (noire, d'apparence), y a quelqu'un, y a ... mon frère. Je le distingue, malgré la pénombre.
Il sait où se trouve mon appareil, lui. Il le montre dans une attitude fière, sûre de lui. D'en bas, je crie. Je réclame mon bien. Je supplie. Il ne répond pas. Il ne bouge pas. Il reste stoïque. Il contrôle, maîtrise la situation. La dirige à sa guise. Je crie : "C'est dur de demander quelque chose, sans avoir de réponse". Là d'ssus, mon frère, l'air triomphal, s'avance, du haut de son étage et me jette "mon" appareil "bleu métallisé" ... que je n'arrive pas à récupérer avec mes mains. Evidemment. L'appareil rebondit sur le sol et file (comme s'il avait des pattes) dans l'herbe. Il ne s'arrête pas. Il va de plus en plus loin. Je n'arrive pas à courir après lui. L'appareil dépasse la barrière, tout au bout. L'appareil finit par plonger dans la Meuse.
Et plouff, oui !
Adieu, ma carte-mémoire ! Adieu, mes clips, mes photos ! Adieu, toutes ces images que je rêvais d'emporter à jamais et de partager à la terre entière !
Je reviens à la fenêtre ... d'où mon frère n'a pas bougé.
Je pleure après mon bien perdu à jamais.
Mon frère se marre comme un tordu. Non : comme un vainqueur.
Commentaires
Renaud (mon frère) écrit (il me l'a déjà dit), mais il le garde pour lui, aux dernières nouvelles
Par contre, y a un domaine où il me dépasse largement : la cuisine
Amitiés, Eric