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journal de bord, mercredi 11 mai 2011

Y a quelques jours, j'ai entendu parler des limaces de mer.

 

Je ne m'y connais pas beaucoup, dans le domaine animalier. Je le regrette. J'en attache, dès lors, peut-être, beaucoup plus d'importance lorsqu'un témoignage (que j'estime de poids) subsiste quelque part dans ma mémoire.

 

Je vais m'efforcer de restituer, le plus fidèl'ment possible, ce que j'ai capté, ret'nu.

 

Dans la mer (ou dans d'autres eaux), des spécialistes ont effectué des expériences sur ces animaux. Lourdes, quand on a le coeur sensible. Significatives, hélas, quand on constate les résultats.

 

On faisait intervenir, une fraction de seconde (je crois), un flash lumineux. Quelques secondes plus tard, les limaces recevaient des décharges électriques. Brrrr. On constatait, en pratiquant l'expérience, en la répétant, que, durant l'intervalle de temps s'écoulant entre l'instant où on installait la lumière et celui où la décharge électrique opérait, que nos limaces tremblaient brusquement, d'une manière qui leur était inhabituelle. Conditionn'ment oblige, messieurs dames !

 

Par la suite ...

 

On réduisait nos limaces en bouillie, afin de capturer leurs molécules.

 

Par la suite ...

 

On flanquait les molécules des limaces dans une autre source d'eau, où d'autres limaces circulaient. Jusqu'où la science va-t-elle ? On réinstallait, on refaisait intervenir, dans cette seconde source d'eau, un flash lumineux (exactement comme dans la première), mais, cette fois, sans infliger de décharges aux limaces. Oui. Curieus'ment, quelques secondes après l'envoi de la source lumineuse, les limaces tremblaient, de la manière que ... leurs consoeurs victimes, dans le premier cas, des décharges.

 

Que dire ? Que penser ?

 

Je quitt'rai maint'nant les limaces pour m'attarder chez les oiseaux.

 

Un témoignage m'a été raconté, par un ami spécialisé dans le domaine.

 

On avait rassemblé, dans un même espace, un certain nombre d'oiseaux de la même espèce. Mâles et femelles. La division des oiseaux, au niveau du sexe, était, je pense, similaire au niveau du nombre. Intentionnell'ment, bien sûr. Le but : laisser les oiseaux se choisir, en vue de s'accoupler. Au bout du compte, on apercevait encore des oiseaux qui restaient seuls, isolés dans leur coin. Avec leurs différences de sexe respectives. Plus rien n'opérait. Quand on déplaçait ces oiseaux, restés sur la berge, dans d'autres espaces où d'autres oiseaux de la même espèce se trouvaient, ils (ou elles) n'hésitaient pas à se trouver un compagnon (ou une compagne) qui leur conv'nait.

 

La loi de l'attraction (ou de la non-attraction), comme c'est intéressant (et cruel parfois) !

 

 

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