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journal de bord, lundi 28 février 2011

 

 Je reviendrai une nouvelle fois sur les deux merveilleuses soirées-cabarets, à la Foire du Harby, à Anseroeul (pas loin de Tournai), où j'ai chanté (parmi tant d'autres) le vendredi et le samedi.

 

Avec tout le bonheur que j'en récolte.

 

Même avec ma reprise au boulot, je suis encore un peu dans l'ambiance. C'est bon signe, non ?

 

 

Dans mon "journal de bord" précédent, j'avais abordé un point qui me paraissait ... triste, dommage. La plupart des artistes qui prestaient dépassaient souvent le temps qui leur était imparti (trois morceaux) et ça risquait de porter préjudice aux artistes qui suivaient. Et ... dans l'état de fatigue, de stress, de trac, je l'avais assez mal vécu.

 

 

J'ai eu une réaction à mon article, venant tout droit d'une des participantes à la soirée-cabaret.

 

Je la remercie notamment, je la remercie surtout ... de m'avoir fait part d'un détail, qui m'avait complèt'ment échappé : les artistes qui s'affichaient et se présentaient seuls avaient droit à trois chansons et les groupes, eux, disposaient de vingt minutes.

 

Ca change complèt'ment la donne.

 

Je renuanc'rai mes propos d'hier.

 

Final'ment, aucun artiste, aucun groupe n'a véritablement glissé sur le temps (sauf : dans des proportions normales).

 

Après une nuit de sommeil, et une journée hors contexte, on a le temps, aussi, de décanter.

 

Un groupe, admettons-le, a peut-être besoin de plus de temps qu'un chanteur solo, a priori. Comme il y a plusieurs personnes dans l'équipage, et que la qualité de spectacle réside dans l'équilibre entre tous ceux (et toutes celles) qui forment l'ensemble (y en a parfois quatre, cinq, six), on comprend mieux.

 

Je n'ai qu'à prendre l'exemple de Proserpine et Christine, qui se produisaient le sam'di. Dans la catégorie "groupes". Régulièr'ment, dans ce qu'elles présentaient, elles intervenaient succesiv'ment et séparément. Donc : ici, un "deux fois trois morceaux" est tout à fait de mise.

 

Il est normal, il est compréhensible que les groupes, qui disposaient de vingt minutes, saisissent l'aubaine qui leur est offerte pour avoir, quand même, un temps réaliste pour présenter quelque chose de qualité.

 

Et tout un chacun a donné le meilleur de lui-même.

 

Je garde peut-être juste une réserve (qui vaut encore ce qu'elle vaut).

 

Dans certains cas, je me demande où se situe la différence entre les groupes et les chanteurs seuls.

 

Je prends l'exemple d'un groupe qui passait sam'di : un duo de deux filles. Durant les vingt minutes où elles ont presté (avec brio), c'était toujours la même qui chantait et la même qui accompagnait au piano.

 

Si elles s'étaient limitées à trois morceaux (plutôt qu'à vingt minutes), ça n'aurait pas déprécié leur talent et ça aurait laissé aussi du temps, de l'air, de la respiration ... pour les artistes qui suivaient et le public.

 

Je me dis aussi que ...

 

Je pourrais très bien m'inscrire comme chanteur seul et être accompagné, musical'ment, par quelqu'un d'autre. A part l'appellation qui change, le résultat est ressemblant à celui de ... certains "groupes".  Sinon que ... l'un a droit à trois chansons, l'autre à vingt minutes.

 

Mon sens de l'égalité est parfois (malheureus'ment ? heureus'ment ?) très aigü.

 

D'accord, je titille.

 

J'irai encore un peu plus loin avec certains groupes qui passaient (et que j'appréciais ... et que je reverrais volontiers).

 

Un groupe de six qui chantait a capella. Magnifiqu'ment. Leurs quatre ou cinq morceaux, bien enl'vés, repris par le groupe, auraient aussi pu se limiter à trois. Vu que ... les six membres n'intervenaient pas séparément chacun leur tour.

Vu que ... la même atmosphère vocale, la même gestuelle rev'nait à chaque morceau.

 

Et dans leur cas, aussi ...

 

S'ils s'étaient limités à trois morceaux, ils ne seraient pas passés plus inaperçus, leur prestation ne perdait rien et ça laissait, au fil de la soirée, encore plus de temps, plus d'air, plus de réceptivité dans le public, et les nombreux artistes qui suivaient ... auraient été mieux desservis.

 

J'ai d'autres exemples en tête, de ce type, lors de la soirée.

 

Ceci dit ...

 

Je ne regrette rien.

 

Tout s'est bien passé.

 

Je sais que ce n'est pas facile de mettre sur pied une soirée-cabaret.

 

Je sais que l'idéal existe rar'ment, dans la pratique.

 

Je garde surtout des images de bonheur et d'amour. Des amis que je me suis fait. Des gens que j'ai retrouvés. Une envie de retourner sur place et, qui sait, revivre des situations (qui m'ont été pénibles et que je relate) avec d'autres yeux. C'est ainsi qu'on avance.

 

 

 

Je me suis réveillé comme un charme, ce matin, avant de filer au boulot. J'avais du peps, aujourd'hui. Les jours, les semaines se suivent et ne se ressemblent pas.

 

Le chef, au boulot, va partir. Une nouvelle ère, de ce côté-là, se prépare-t-elle ?


 

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