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journal de bord, lundi 27 décembre 2010

 

 Les douleurs à l'épaule, ainsi qu'aux côtes, semblent s'alléger.

 

Les comprimés (à prendre trois fois par jour) et d'autres "comprimés" (plus petits, plus sucrés) qu'une de mes connaissances (calée en méd'cine) m'a conseillé ... font-ils leur effet ?

 

Je vais tenter de reprendre le boulot, aujourd'hui. On verra bien ce soir.

 

J'ai appris, par un collègue (que j'ai croisé, Gare Centrale, vendredi dernier) que, par ce temps de neige qui s'abat sur notre pays depuis plus d'une semaine, les facteurs ne sont carrément pas sortis.

 

Qu'est-ce qui m'attend donc, tout à l'heure, sur ma tournée ?

 

Faut dire, aussi : elle me manque un peu, ma tournée ... ils me manquent un peu, mes clients.

 

Je ne suis pas maso, non. Juste sentimental.

 

Ce n'est pas mon boulot en lui-même que je mets en cause, mon boulot en lui-même, je l'aime bien. Ce sont les conditions pratiques imposées qui deviennent hors de résistance, qui causent problème.

 

Et, en ayant passé une semaine à la maison, vu mes douleurs musculaires ...

 

Bien entendu, je n'ai pas chômé, je me suis organisé, j'ai avancé par ci par là, comme je le pouvais.

 

Je me suis quand même rendu compte que ...

 

Autant, quand je travaille, j'ai peu de temps pour m'asseoir, pour souffler, pour respirer ...

 

Autant, quand je suis chez moi, que je dispose très librement de mes vingt-quatre heures, que je peux en être "fatigué" au bout d'un certain temps.

 

Bien entendu, quand je lève (deux ou trois heures plus tard que d'habitude, ce qui n'est pas d'refus), j'ai toute l'énergie qu'il faut pour ... me mettre sur mon PC, écrire mon "journal de bord", télécharger des clips, des photos ...

Tôt ou tard, j'arrête, je sors, je vais boire un pot.

Je décide volontiers de faire un tour en ville.

Un jour, j'ai fait le tour du Parc du Cinquantenaire, enneigé, et les motifs ne manquaient pas pour faire des photos.

 

Mais, même si les choses avancent ...

 

Vient toujours un moment où, vers les quatorze/quinze heures, je ressens une saturation, un coup d'pompe, un sentiment de tourner en rond.

Même si je m'active sur mon PC, même si je sors, même si j'active mon temps, mon souffle s'amenuise, mes épaules me lachent, et j'ai le sentiment de faire du surplace, que rien ne bouge, que je végète, et que mes actions (aussi utiles, aussi riches puissent-elles être) deviennent des pilotages automatiques qui ne me procurent plus aucun effet, aucun étonn'ment, aucun peps.

 

Et ...

 

Je commence à avoir besoin de l'extérieur, des gens que je rencontre, besoin d'action, besoin d'encadrement, besoin d'appel du large.

 

Où qu'on soit, la satisfaction totale n'existe pas. Evidemment.

 

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