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journal de bord, dimanche 16 janvier 2011

Dur de se lever. Encore. Dur de (re)trouver ses repères. Dur dur de s'activer. Encore un peu plus dur quand on ne dort pas chez soi.

 

L'Egypte est à l'ordre du jour (après la messe), à la radio.

 

Dur de s'asseoir. Dur de s'accroupir. Dur de retrouver l'emplac'ment des cass'roles et des couvercles qui vont avec elles.

 

Le dernier cauch'mar s'est envolé.

 

Dur dur de déplacer une étagère, de la placer dans le coin adéquat ... sans se prendre le pied dans un fil. Heureux d'y parvenir, quand même.

 

Les couchers (ou les levers) de soleil sont magnifiques, à l'oeil nu. Dommage que ... mon appareil photo ne me restitue pas, sur son p'tit écran, l'image telle que je l'avais capturée dans mon regard.

 

Dur dur de découper, avec justesse, avec finesse, le plastique entourant, encerclant deux fleurs rouges. Dur dur de les stabiliser dans un mini-verre qui leur sert de vase. Dur dur, impossible, pour le verre, de se tenir debout, sans broncher.

 

Des éclaircies en perspective. Un vent modéré, aussi.

 

Trois heures plus tard ...

 

"Mesdames, messieurs, en raison d'un problème d'aiguillage, le train aura un retard indéterminé ... nous vous tiendrons au courant de la situation ..."

 

Une heure plus tard (non, un peu moins) ...

Je découvre, planqué dans la housse de ma guitare, un nouveau roman, intéressant, pittoresque, dans lequel je voyage, qui m'ouvre (à nouveau) des perspectives.

"L'ETERNITE POUR JOUER", d'Aurelia Jane Lee, vous connaissez ?

Quand je marque une pause dans ma lecture, c'est pour mieux cultiver, entret'nir mon envie de poursuivre l'histoire.

En même temps, j'ai peur et je m'impose des réflexes.

Que de livres passionnants n'ai-je déjà pas parcouru, à petits pas, avec l'impatience de savoir comment ... l'histoire se termine, quelle est la chute.

Et ...

Quand j'arrive à la fin, je reste ... sur ma fin. Disproportionnell'ment à l'enthousiasme que j'avais éprouvé durant toute ma lecture. J'ai souvent eu le même réflexe en écoutant ... de très beaux contes contés par de très bons conteurs.

 

Et ...

 

Je n'ai pas l'enthousiasme, ces derniers temps, d'aller chanter au métro. Nuançons : je manque de souffle. Quand je reprends des morceaux, que j'ai joué cent mille fois, je peine de plus en plus, quand je remets en selle des réflexes qui ont cent mille fois tenu la route et qui s'apparentent, de plus en plus, à des grimaces.

 

Et dans l'train ...

 

Trois papiers chiffonés, sur un journal sportif, abandonnés par un passager. "Enter Came in ... est passé par là", lit-on, notamment. Le client, paraît-il, est d'accord sur les paris et les règlements.

 

Mémé Tchite, cette bonne-maman recyclée, jouera-t-il contre Anderlecht ?

 

Quatre heures plus tard ... vers 15 heures 40 ...

 

Je suis arrivé là où on m'attendait. Enfin : j'avais reçu une invitation.

 

Une photographe de renom, que je connais, que je rencontre depuis des années, doit quitter les lieux où elle habite depuis vingt ans. On va restaurer le bâtiment et ... augmenter les loyers (voyons !).

 

Sur place ...

 

De merveilleuses photos (en couleur et en noir et blanc) d'Italie et de Tunisie.

 

Un violoniste (invité, lui aussi) joue dans la grande pièce. Du Mozart. Je le rencontre depuis des années, dans les stations d'métro bruxelloises. Il provient d'un pays de l'Est.

Nous sommes trois ... à écouter.

 

Je cueille. J'apprécie. Tout en commençant (ou en ayant déjà commencé) à r'ssentir, dans mes tripes, l'envie de chanter, d'être entendu.

Si seul'ment on me le demandait ...

J'ai besoin de chanter, d'être écouté, entendu.

Mais ...

J'aim'rais tell'ment que ça se passe ... sans que je ne sois obligé de me battre, de m'imposer, de me mettre en risque.

Mais ...

Prendre les résolutions nécessaires, la distance nécessaire, ça m'ronge, ça m'étouffe aussi.

Délivrance, s-v-p !

 

Je monte à l'étage ... où notre photographe expose aussi.

J'apprends,ainsi ...

Qu'à Djibouti, y a un seul et unique remorqueur, encore en fonctionn'ment, qui s'appelle ... Arthur Rimbaud.

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