Dans la douceur de l’air, à la nuit qui tombait,
Hier, sans nul émoi, je faisais une pause.
Je regardais les lys, passés du rouge au rose,
Les hortensias énormes sur leur tige courbée.
Je vis que mon jardin était abandonné.
Envahi par les herbes, il me parut sauvage.
Je l’avais délaissé, c’était certes dommage
Mais je sais maintenant, souvent, me pardonner.
Levant les yeux au ciel, soudain je découvris
Un décor somptueux, exaltant, féerique,
C’étaient, sur taffetas des formes oniriques,
Mouvantes, se fondant en tendres coloris.
Mon âme fut emplie d’une joie débordante.
L’indicible beauté me comblait tout à coup,
Or quand elle eut perdu lentement ses atouts
Je me sentis heureuse, à nouveau confiante.
12 juillet 2011
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